Compagnie de la Baie d'Hudson | l'Encyclopédie Canadienne

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Compagnie de la Baie d'Hudson

La Compagnie de la Baie d’Hudson (HBC), constituée le 2 mai 1670, est la plus ancienne société commerciale constituée en société par actions dans le monde anglophone. La HBC a été une entreprise de traite des fourrures pendant la majeure partie de son histoire, et elle a un passé étroitement lié à la colonisation de l’Amérique du Nord britannique et au développement du Canada. La compagnie possède et exploite maintenant près de 239 grands magasins au Canada et aux États-Unis, dont la Baie d’Hudson, Saks Fifth Avenue et Saks OFF 5TH. D’abord basé à Londres en Angleterre, les sièges socials de la HBC sont situés à Toronto et à New York. La HBC est une entreprise privée qui appartient à une société de portefeuille.

Ce texte est l’article intégral sur la Compagnie de la Baie d’Hudson. Si vous souhaitez lire un résumé en langage simple, veuillez consulter l’article : Compagnie de la Baie d’Hudson (résumé en langage simple).

Des gens discutent à l'extérieur du poste de la Compagnie de la Baie d'Hudson à Aklavik, NT, 1956.

Débuts : 17e siècle

Au 17e siècle, la traite des fourrures émerge en tant qu’entreprise commerciale importante en Amérique du Nord, en raison de la demande européenne pour les chapeaux de feutre faits à partir de peaux de castor. Les commerçants de fourrures français Médard Chouart des Groseillers et Pierre-Esprit Radisson sont les premiers à proposer la création d’une compagnie de traite pour atteindre l’intérieur du continent par la baie d’Hudson, et accéder plus facilement aux ressources de fourrures de ce territoire (voir Industrie de la fourrure). N’ayant pas obtenu le soutien de la France selon leurs conditions, ils se rendent en Angleterre en 1665 et suscitent l’intérêt du prince Rupert, cousin de Charles II. Rupert persuade le roi ainsi que plusieurs marchands et nobles de financer l’entreprise. Les premiers navires, le Eaglet et le Nonsuch, partent le 3 juin 1668 et la charte royale est proclamée le 2 mai 1670 (voir Le Voyage du Nonsuch). Le « Gouverneur et la compagnie d’aventuriers d’Angleterre faisant du commerce dans la baie d’Hudson » reçoivent de larges pouvoirs, y compris le droit exclusif de traiter dans le territoire traversé par les rivières qui se déversent dans la baie d’Hudson. Cette vaste région est nommée la Terre de Rupert.

Contrairement à la plupart des entreprises de traite, la HBC évolue en tant que compagnie par actions, avec une bureaucratie centralisée. Lors de la Cour générale annuelle (l’assemblée générale annuelle en termes modernes), les actionnaires élisent un gouverneur et un comité pour organiser les enchères de fourrures, commander des objets de commerce, embaucher des hommes et organiser le transport des marchandises. Le gouverneur et le comité basés à Londres établissent toutes les politiques de base mises en œuvre à la Terre de Rupert, fondant leurs décisions sur les rapports annuels, les journaux de bord des postes de traite et les livres de comptes fournis par les fonctionnaires en place dans la baie. La Cour générale nomme aussi un gouverneur pour agir en son nom dans la région de la baie. À la Terre de Rupert, chaque poste de traite est commandé par un facteur en chef (commerçant) et par son conseil d’officiers. (Voir aussi Routes de la traite des fourrures.)

Le saviez-vous?
Les noms de lieux historiques comme Moose Factory et York Factory indiquent quel facteur ou commerçant en chef habitait dans la région. À un moment donné, le Fort-du-Prince-de-Galles s’appelait Churchill Factory et Prince of Wales Factory.


Peuples autochtones

Après le trappage pendant l’automne et l’hiver, saisons où les peaux de castor sont de qualité optimale, les peuples autochtones se rendent aux postes de traite en été pour troquer les peaux contre des biens manufacturés tels que des outils en métal, des fusils, des textiles et des produits alimentaires. La couverture à points, désormais emblématique de la Compagnie, est l’un des biens échangés contre les fourrures. Souvent, les commerçants autochtones agissent en tant qu’intermédiaire, transportant les fourrures depuis les communautés plus éloignées, à l’intérieur des terres. Afin de standardiser le commerce aux divers postes de traite, la HBC introduit le plue comme monnaie de la traite des fourrures. Toutes les fourrures et les biens manufacturés sont évalués selon cette norme, qui est l’équivalent d’une peau de castor mâle de premier choix.

La traite des fourrures a un impact important sur les peuples autochtones. En raison de leur implication dans la traite des fourrures, plusieurs abandonnent leur mode de vie et leur économie traditionnels et ils deviennent dépendants des biens manufacturés et des produits alimentaires européens pour leur survie. Beaucoup d’entre eux quittent également leur territoire traditionnel en quête d’animaux à fourrure, ainsi que pour obtenir une meilleure position dans la traite. Ce déplacement des gens et la compétition pour les biens européens mènent à des conflits entre les peuples autochtones. L’arrivée des Européens introduit également des maladies comme la variole, qui dévaste les populations autochtones (voir Santé des Autochtones).

Combat pour le contrôle de la traite des fourrures : 18e siècle

Jusqu’en 1763, la HBC lutte avec les Français pour le contrôle de la traite des fourrures dans le sud de la Terre de Rupert. Durant les premières années, une série de batailles navales et terrestres ont lieu dans les baies d’Hudson et James. En 1713, par le traité d’Utrecht, la France reconnaît le droit de l’Angleterre à la baie d’Hudson. Pendant les 60 années suivantes, la HBC construit des postes de traite seulement aux embouchures des rivières importantes qui se déversent dans la baie, à l’exception de Henley House, un petit poste construit en 1743 sur la rivière Albany, à 200 km de la côte. Cette réticence à établir des postes à l’intérieur de la Terre de Rupert permet aux concurrents de contourner la HBC en se rendant à l’intérieur des terres pour traiter avec les Autochtones au lieu d’attendre que ceux-ci parviennent jusqu’à la côte. Les commerçants autochtones profitent aussi de cette intense rivalité pour obtenir de meilleurs profits sur leurs fourrures.

Après le traité de Paris de 1763, les rivaux français de la compagnie sont remplacés par une compétition bien plus redoutable : le réseau de traite par voie de terre basé à Montréal, repris par les Britanniques. En 1774, le commerce de la HBC est tellement réduit que le gouverneur et le comité entreprennent un programme agressif d’expansion vers l’intérieur des terres, qui commence par la construction de Cumberland House sur le cours inférieur de la rivière Saskatchewan. L’intense concurrence avec la Compagnie du Nord-Ouest se répand au-delà de la Terre de Rupert jusque dans le bassin versant du fleuve Mackenzie et sur la côte pacifique, combinant les conflits économiques avec de la violence physique occasionnelle (voir bataille de Seven Oaks). En 1821, la fusion des deux compagnies est organisée et le Parlement britannique confirme et élargit le monopole de la compagnie pour inclure les Territoires du Nord-Ouest.

Nouvelle structure organisationnelle : 19e siècle

La fusion des différentes traditions entrepreneuriales de la Compagnie du Nord-Ouest et de la HBC apporte des changements dans la structure administrative de la nouvelle compagnie. L’Amérique du Nord britannique est divisée en départements de traite, divisés à leur tour en districts. Les gérants de district se réunissent chaque année lors de réunions de conseils départementaux qui sont présidées par le gouverneur de l’Amérique du Nord, un poste tenu par sir George Simpson (1826-1860). Ces conseils adoptent des règlements qui gouvernent le commerce local, déterminent le déploiement des hommes et des postes, et établissent les exigences logistiques des divers districts. Les officiers ont un intérêt direct dans ces affaires puisqu’ils reçoivent une partie des profits, selon les conditions prévues dans les actes formalistes unilatéraux de 1821, 1834 et 1871. En théorie, les membres du conseil ont une voix et un vote égaux, mais George Simpson a un pouvoir considérable, et le gouverneur et le comité à Londres ont le droit de veto sur les décisions. Après la fusion, la HBC ferme plusieurs postes de traite qui sont devenus peu rentables. Ces fermetures ont un effet négatif sur les groupes autochtones qui sont devenus dépendants de la traite des fourrures pour survivre.

Traite des fourrures
Sir George Simpson

Après 1821, un groupe de commerçants indépendant de la population métisse de la Colonie de la rivière Rouge s’oppose aux droits de monopole de la compagnie, qui viennent d’être renouvelés par le Parlement pour encore 20 ans, en 1838. Les tensions culminent lors du fameux procès Sayer de 1849, lors duquel Pierre-Guillaume Sayer, un Métis, est accusé et reconnu coupable de commerce avec les groupes autochtones en violation des privilèges juridiques de la compagnie. Cependant, de crainte de provoquer une émeute parmi les Métis, la cour n’inflige pas de peine. La décision ouvre ainsi la voie, dans le sud de la Terre de Rupert, à de nombreux petits concurrents.

Renoncement aux responsabilités coloniales

Bien que la principale préoccupation de la compagnie demeure la traite des fourrures, elle s’implique de plus en plus dans la gouvernance des colons de la vallée de la rivière Rouge et de l’île de Vancouver. Entre 1812 et 1834, les gouverneurs d’Assiniboia sont les agents du domaine Selkirk, bien qu’ils soient éclipsés par la HBC. En 1834, la compagnie reprend la juridiction et, jusqu’au transfert au Canada, assure le gouvernement de la colonie Selkirk. En 1849, la Grande-Bretagne accorde à la HBC la colonie de l’île de Vancouver, qui est alors développée en tant que colonie agricole. En 1851, le facteur en chef James Douglas est nommé gouverneur de l’île. En 1858, pendant la ruée vers l’or du fleuve Fraser, la colonie continentale de la Colombie-Britannique, qui inclut la plus grande partie de ce qui est aujourd’hui la province du même nom, est créée à partir de New Caledonia (la région du plateau central et des hautes-terres de la Colombie-Britannique). Le gouvernement britannique exige que James Douglas démissionne de sa commission de la HBC avant de devenir gouverneur de la Colombie-Britannique. De cette façon, la compagnie commence à céder ses responsabilités coloniales.

James Douglas

Pendant les années 1850, un mouvement expansionniste canadien grandissant considère l’annexion et la colonisation du Nord-Ouest comme essentielles au développement et à la prospérité du Canada. Les expansionnistes dépeignent la HBC comme un obstacle à la croissance du pays et soutiennent que, pour protéger ses intérêts dans la traite des fourrures, la compagnie a largement répandu la perception que le Nord-Ouest est un territoire stérile et inculte qui ne convient pas à la colonisation agricole. Cette croyance est toutefois contestée par les rapports des expéditions Palliser et Hind, qui encouragent la colonisation européenne vers l’Ouest.

En 1863, la International Financial Society achète une participation majoritaire dans la HBC, ce qui signale un changement de perspective pour la compagnie : la plupart des nouveaux actionnaires sont moins intéressés par la traite des fourrures que par la spéculation immobilière et par le développement économique de l’Ouest. Les négociations menées avec l’office des colonies et, après 1867, avec le gouvernement canadien, résultent finalement en la vente de la Terre de Rupert au Canada en 1870. L’entente comprend un paiement de 300 000 £ versé à la compagnie, et un vingtième des terres fertiles ouvertes à la colonisation. De plus, la compagnie retient le titre foncier des terres sur lesquelles elle a construit des établissements de traite.

Les conditions de l’entente influencent fortement le développement de la compagnie après 1870. En conservant de grandes propriétés foncières dans les prairies et des parcelles adjacentes à ses postes de traite, dont plusieurs sont situées dans les centres urbains en développement de l’Ouest et du Nord, la HBC devient l’un des promoteurs immobiliers les plus importants dans l’Ouest. Après l’établissement du bureau du commissaire des terres en 1874, la compagnie devient active en tant que promoteur immobilier et acquiert le contrôle de la Markborough Properties en 1973, avant d’en faire une entreprise autonome en 1990.

Exploitation des ressources naturelles

La participation à l’exploitation des ressources naturelles s’avère être la suite logique des activités immobilières et de traite de la HBC. En 1926, elle cofonde la Hudson’s Bay Oil and Gas (HBOG) et, en 1973, elle acquiert 35 % de la Siebens Oil and Gas. En 1979, elle cède cette dernière et, en 1980, achète la participation majoritaire de la Roxy Petroleum. En 1982, le placement de la HBOG est vendu à la Dome Petroleum (voir Exploration et production du pétrole).

Expansion des activités de détail

Au fur et à mesure que le développement économique dans l’ouest des Prairies s’accélère après 1870, la compagnie fait de plus en plus d’affaires avec les colons. Initialement, la majeure partie de cette activité se déroule dans les postes de traite. Comme elle diffère à bien des égards du commerce avec les Autochtones, des comptes de ventes séparés sont tenus pour l’activité des magasins. À partir de ces débuts modestes, les divisions de vente de gros et de détail émergent éventuellement, avec des points de vente entièrement séparés de la traite des fourrures. En 1910, la compagnie est restructurée en trois services distincts : les ventes immobilières, la traite des fourrures et la vente au détail. En 1913, la HBC investit dans la construction de nouveaux magasins de détail, reconnaissant que ce département offre un plus grand potentiel que la vente immobilière et la traite des fourrures. Le premier des six grands magasins d’origine ouvre à Calgary cette même année. Le dernier ouvre à Winnipeg en 1926. En 1959, le département de la traite des fourrures est renommé le département des magasins du Nord, tandis que celui des ventes immobilières est transféré à une filiale en 1961.

Compagnie de la baie d'Hudson

Ayant jusque-là opéré uniquement dans l’Ouest canadien, la HBC commence en 1960 à s’étendre dans le Canada central avec l’acquisition de la chaîne de grands magasins Henry Morgan & Company de Montréal. L’année 1970 marque le 300e anniversaire de la compagnie. La reine Elizabeth II accorde alors une nouvelle charte qui révoque la plupart des dispositions de l’ancienne, et qui transfère officiellement la compagnie du Royaume-Uni au Canada, où le nouveau siège social est établi à Winnipeg au Manitoba.

Les années 1970 sont une période d’expansion, avec l’acquisition de Shop-Rite et A. J. Freiman Ltée (1972), ainsi que des intérêts majoritaires dans des compagnies comme Markborough Properties (1973), qui soutiendront la croissance des ventes au détail. En 1974, la HBC ouvre son premier magasin de Toronto, à l’intersection des rues Yonge et Bloor, et déménage ses bureaux corporatifs dans cette ville. En 1978, HBC fait l’acquisition de la chaîne de magasins Simpsons, établie en 1872 par Robert Simpson, qu’elle convertit en magasins HBC en 1991.

La HBC fait l’objet d’une lutte de prise de contrôle vers la fin des années 1970, lorsque le milliardaire canadien Kenneth Thompson et la George Weston Limitée se battent pour le contrôle de la compagnie. Finalement, Kenneth Thompson en ressort gagnant et acquiert 75 % de la compagnie, au coût de 400 millions de dollars, en 1979.

L’expansion de la HBC se poursuit dans les années 1990. Elle achète la chaîne de grands magasins en faillite Woodward’s en 1993, et les magasins de K-Mart Canada en 1998, et les intègre au groupe Zellers. La chaîne des magasins Zellers de la HBC opère dans la catégorie des produits de masse et elle vise à fournir un accès facile aux articles du quotidien à un prix abordable. À partir de 1994, Zellers fait face à une concurrence féroce de la part de son rival américain Wal-Mart.

En 1997, la famille Thompson vend la dernière des actions qui lui restent, mais au cours des années où HBC lui a appartenu, elle l’a transformée en une compagnie plus allégée et plus ciblée en vendant les intérêts de la société dans les secteurs pétrolier et gazier, dans les services financiers et dans une distillerie, pour environ 550 millions de dollars.

En 1999, la HBC lance Home Outfitters, une chaîne de magasins d’articles de cuisine, de literie et de salle de bain.

21e siècle

Alors que la HBC construit sa marque autour des grands magasins et de la vente au comptoir, les années 2000 apportent une vague de changements dans le paysage de la vente au détail. Les méthodes traditionnelles de vente de produits sont défiées par les détaillants en ligne. La compagnie offre pour la première fois une expérience d’achat en ligne en 2000, une réponse directe à ce paysage de la vente au détail qui est en constante évolution.

La baisse des volumes de ventes et la concurrence venant des détaillants américains encouragent les rumeurs de rachats. Les spéculations prennent fin lorsque le financier américain Jerry Zucker acquiert la HBC pour plus d’un milliard de dollars canadiens en 2006. En 2008, NRDC Equity Partners, une firme new-yorkaise d’investissement en capital et société mère de Lord & Taylor, achète la HBC à la veuve de Jerry Zucker. Sous la direction de la première femme PDG de la compagnie, Bonnie Brooks, la nouvelle société mère de la HBC entreprend un projet de remodelage d’image visant à la rendre concurrentielle par rapport aux autres grands magasins du marché moyen et haut de gamme. Ces initiatives comprennent l’offre de plus de marques externes aux clients, une sélection de produits, ainsi qu’une image de marque contemporaine.

Zellers

En 2011, la chaîne Zellers annonce un plan de fermeture et de liquidation qui facilite l’entrée de courte durée au Canada de la compagnie Target. Zellers ferme la plupart de ses magasins en 2013. En 2023, la HBC annonce l'ouverture de 25 boutiques Zellers au sein des magasins La Baie d'Hudson, à travers le Canada. En plus de ces nouveaux magasins, un site Web de commerce électronique, appartenant à Zellers, sera lancé.

Saks

En 2013, la HBC acquiert le détaillant américain de luxe Saks Fifth Avenue et la franchise Saks OFF 5TH, pour un montant de 2,9 milliards de dollars.

Galeria Kaufhof

En 2015, la HBC fait l’acquisition de la chaîne de magasins allemande Galeria Kaufhof pour 3,3 milliards de dollars, l’entente incluant également la chaîne belge Galeria INNO. La transaction comprend près de 135 boutiques en Europe. En 2016, la HBC acquiert le détaillant en ligne Gilt.com, mais le revend deux ans plus tard en raison du faible rendement des magasins de produits à prix réduit de la HBC. En 2019, la compagnie possède plus de 400 magasins, mais elle a enregistré des pertes trois années de suite. Avant la fin de l’année, HBC vend Lord & Taylor et ses chaînes européennes, et annonce la fermeture des 37 magasins Home Outfitters.

La HBC fait son entrée à la Bourse de Toronto en 2012, mais un groupe d’actionnaires la reprend à titre de société privée en 2020 et la retire de la cote de la Bourse de Toronto. Sous la direction de Richard Baker, HBC se restructure, devenant entièrement détenue par une société de portefeuille basée aux Bermudes. Les activités actuelles de la Compagnie de la Baie d’Hudson comprennent la Baie d’Hudson, Saks Fifth Avenue et Saks OFF 5TH au Canada et aux États-Unis.La HBC exploite près de 239 magasins et emploie environ 22 000 personnes au niveau international. Les 85 magasins de La Baie d’Hudson au Canada sont l’emblème traditionnel le plus connu de la HBC. Ils offrent une gamme complète des produits et services typiquement associés aux grands magasins, et présentent des marques exclusives. La compagnie a également des investissements dans des entreprises immobilières conjointes.

Stratégies de marque et logos

À partir des années 1965, le magasin adopte la forme brève de son nom, « La Baie », et son logo est constitué d’un B bien en vue. En 2013, le logo de la HBC subit une révision importante et utilise le mot-symbole du red ensign de la HBC. Le nouveau logo et le retour du grand magasin à son nom complet, « La Baie d’Hudson », est un effort pour reconnaître le riche patrimoine de la compagnie et son rôle dans l’histoire canadienne (voir aussi Histoire des affaires). Ceci est également illustré par l’utilisation par la HBC de ses armoiries historiques qui portent sa devise traditionnelle pro pelle cutem (« une peau pour une peau »). Le changement de la marque comprend aussi le lancement de la collection de la Compagnie de la Baie d’Hudson, une gamme de produits qui présente les lignes colorées de l’emblématique couverture à points de l’entreprise. Le motif orne toutes sortes de produits, des articles ménagers aux vêtements pour chiens, en passant par les canots.

Fournisseur olympique

En 2005, la compagnie commence son partenariat avec le Comité olympique canadien (COC) et elle est nommée grand magasin officiel et opératrice des magasins des marchandises diverses du COC au Canada. La HBC, qui succède à Roots Canada, équipe les Olympiens canadiens avec des tuques et des mitaines emblématiques. La version la plus populaire de ces produits est créée pour les Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver, que le président des Jeux olympiques d’été de 2012 à Londres de 2012 appelle les « articles incontournables » des Jeux. Ce partenariat est renouvelé en 2011 et pour un contrat se terminant en 2020.

CBH

Travail communautaire

En tant que la compagnie la plus ancienne du Canada, la HBC fait partie du tissu commercial et social du pays, et à ce titre, elle s’implique dans la communauté de plusieurs façons.

En 2004, la compagnie crée la Fondation HBC pour représenter ses efforts caritatifs, incluant le programme de boîtes-cadeaux de Zellers, la fibrose kystique, et la Société canadienne du cancer. En 2017, la Fondation HBC est également lancée aux États-Unis et annonce que ses activités de bienfaisance seront centrées sur des programmes de santé mentale dans les deux pays.

La Fondation d’histoire HBC s’active à partager la longue et riche histoire de la compagnie avec le public canadien. Elle offre un soutien financier aux Archives de la HBC, à la Collection d’entreprise de HBC et à la société d’histoire nationale du Canada. Elle soutient également des projets d’histoire à travers le Canada.

Lecture supplémentaire

Liens externes