Soccer | l'Encyclopédie Canadienne

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Soccer

Le soccer (football association) est un sport opposant deux équipes de 11 joueurs qui se joue avec un ballon rond, généralement sur un terrain gazonné.
Le Galt Football Club
Le Galt Football Club, l'équipe de football (soccer), championne olympique aux Jeux Olympiques de St. Louis en 1904 (avec la permission du Panthéon des sports canadiens, www.cshof.ca).
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Le soccer féminin aux Jeux d'été du Canada (Corel Professional Photos).

Le soccer (football association) est un sport opposant deux équipes de 11 joueurs qui se joue avec un ballon rond, généralement sur un terrain gazonné. Seuls les deux gardiens de but peuvent intentionnellement toucher le ballon avec leurs mains, les autres joueurs se servant uniquement de leurs pieds ou de toute autre partie de leur corps en dehors de leurs bras, notamment leur tête, pour se passer le ballon et pour marquer un but en projetant ce dernier dans les filets adverses. À l’origine, ce jeu était appelé « Football association », un nom qui, raccourci, est devenu « football », alors que le terme « soccer », utilisé au Canada et aux États-Unis afin de le distinguer des autres formes de football, dérive de la deuxième syllabe du mot « association ».

Contrairement au football canadien et américain, le soccer s’est répandu dans pratiquement tous les pays de la planète et plus de 200 nations sont membres de la FIFA. Au Canada, la popularité du jeu est toujours grandissante, tant chez les hommes que chez les femmes, et il est aujourd’hui le sport le plus pratiqué au pays par les enfants et par les jeunes. En 2014, 824 181 joueuses et joueurs étaient inscrits dans un club, dans toutes les catégories, dont plus de 41 % de femmes et de jeunes filles.

Débuts

Au Canada, on joue au soccer, durant les premières années du XIXe siècle, en appliquant des règles extrêmement variables. Le premier match joué selon les règles actuelles aurait été disputé à Toronto en octobre 1876 entre deux équipes locales. À partir de 1876, le jeu prend de l’expansion et se répand dans tout le pays, bien que, pendant de nombreuses années, il ne soit pas considéré comme une activité appropriée pour les femmes.

La Dominion Football Association est mise en place à Montréal en 1877 et organise une compétition éliminatoire plus ou moins structurée à laquelle participent surtout des équipes collégiales du sud de l’Ontario. La Western Football Association of Ontario (WFA) voit le jour en janvier 1880 à Berlin (devenue Kitchener) et, en avril, elle compte 19 clubs membres. Sa création débouche sur le premier match de soccer international en Amérique du Nord au cours duquel le Canada bat les États-Unis 1‑0 en novembre 1885, à Newark au New Jersey. L’année suivante, le Canada perd sur la marque de 3‑2.

David Forsyth, enseignant à la Berlin High School, fait partie des joueurs de l’équipe canadienne ayant disputé ces deux matchs. Il joue un rôle important dans la formation de la WFA, participe aux premiers matchs internationaux et organise une tournée en Grande-Bretagne en 1888 au cours de laquelle l’équipe canadienne, opposée à quelques-unes des meilleures équipes de l’époque, obtient neuf victoires et cinq matchs nuls, concédant neuf défaites. Une tournée similaire est organisée en 1891 avec une équipe composée, cette fois, de joueurs canadiens et américains.

En 1904, le Canada participe pour la première fois aux Jeux olympiques. Il est représenté par le Galt Football Club qui, à cette occasion, remporte l’or à Saint-Louis dans le Missouri. Lors de cette compétition, l’équipe canadienne doit faire face à deux équipes américaines et remporte ses deux matchs, sur les marques de 7‑0 et 4‑0.

Au moment de la formation, en 1912, de la Dominion of Canada Football Association (qui a donné naissance à l’Association canadienne de soccer qui régit ce sport aujourd’hui), on compte des ligues et des associations dans tout le pays. En 1914, le Canada devient membre à part entière de la Fédération internationale de football association (FIFA), l’organisme qui régit le soccer international.

En 1913, le premier championnat national voit le jour, la coupe Connaught, présentée par le duc de Connaught, récompensant le vainqueur. Les Norwood Wanderers de Winnipeg sont la première équipe à remporter ce championnat. En 1926, la coupe Connaught est remplacée par un nouveau trophée, offert par la Football Association of England, encore disputé de nos jours et connu sous le nom de Challenge Trophy. L’équipe des New Westminster Royals est l’équipe la plus titrée dans cette compétition avec dix finales disputées et huit titres remportés en 1928, 1930, 1931, 1936, 1953, 1955, 1958 et 1960.

Une équipe canadienne part en tournée en Australie en 1924 et en Nouvelle-Zélande en 1927, tandis que, pendant les années 1920 et 1930, de nombreuses équipes de Grande-Bretagne font, elles, des tournées au Canada. Dave Turner fait partie de l’équipe canadienne en tournée en Nouvelle-Zélande. Joe Kennaway, qui joue pour le Canada et pour l’Écosse, se distingue également à l’époque comme l’un des meilleurs gardiens de but au monde.

Compétitions internationales masculines

L’afflux d’immigrants en provenance des quatre coins du monde après la Deuxième Guerre mondiale change le visage du soccer canadien. Durant les années qui précèdent la guerre, il subit surtout l’influence britannique, mais il s’internationalise rapidement, particulièrement durant les années 1950 et 1960. Avec l’assimilation des immigrants à la vie canadienne, on commence à mettre l’accent sur la formation de joueurs canadiens. C’est ainsi que le statut du Canada dans le monde du soccer s’améliore régulièrement dans les années 1970 et au début des années 1980; toutefois, une série de mauvais résultats à la fin des années 1980 et tout au long des années 1990 remet en question cette progression. Le Canada participe malgré tout régulièrement à la Coupe du monde (les championnats du monde professionnels), aux Jeux olympiques, aux Jeux panaméricains et aux Jeux de la francophonie.

La première participation d’une équipe masculine canadienne à la Coupe du monde remonte à 1957, mais elle n’ira pas plus loin que le premier tour préliminaire. En 1978, le Canada manque de peu sa qualification pour la phase finale. Le même scénario se répète en 1982; toutefois, l’équipe voit l’accès à la phase finale lui échapper par un seul but. En 1985, le Canada gagne son premier titre lors du championnat de la CONCACAF (Confederation of North, Central American and Caribbean Association Football), ce qui lui garantit une place lors de la phase finale de la Coupe du monde de 1986. Pour sa première participation à une phase finale, l’équipe canadienne est entraînée par Tony Waiters. Malgré ses défaites contre des puissances de longue date du soccer mondial, la France, la Hongrie et l’Union soviétique, elle se distingue par la qualité de son jeu. Malheureusement, depuis, l’équipe canadienne senior masculine n’a pas réussi à se qualifier pour une autre phase finale de la Coupe du monde.

En 1976, l’équipe canadienne masculine se qualifie, en tant que pays organisateur, pour la phase finale du tournoi des Jeux olympiques de Montréal et ne perd que de justesse face à l’Union soviétique et à la Corée du Nord. En finale, l’Allemagne de l’Est l’emporte sur la Pologne 3‑1 devant une foule de 71 619 personnes réunie au stade olympique de Montréal, ce qui constitue un record pour un match de soccer au Canada. Aux Jeux olympiques de Los Angeles en 1984, le Canada franchit une étape supplémentaire en accédant aux quarts de finale contre le Brésil. Lors de ce match, la marque est de 1‑1 après 90 minutes de jeu réglementaire et 30 minutes de prolongation; toutefois, le Canada perd sa chance d’accéder aux demi-finales en perdant la séance de tirs au but. Par la suite, l’équipe masculine canadienne ne parvient plus à se qualifier pour les Jeux olympiques d’été; toutefois, elle réussit à écrire une page glorieuse de son histoire lorsqu’en février 2000, elle remporte, à la surprise générale, le titre lors de la Gold Cup de la CONCACAF, une épopée surnommée « le miracle de Los Angeles ». Lors de cette compétition, le Canada, 85e nation au classement mondial, défait en quart de finale le Mexique, classé au 10e rang mondial, sur la marque de 2‑1 avant de poursuivre sur sa lancée et de battre la Colombie en finale, marquant deux buts sans en encaisser aucun.

Soccer féminin

Lorsque la Dominion Football Association est mise en place pour la première fois en 1877, le soccer n’est pas considéré au Canada comme une activité adaptée pour les femmes. Ces dernières n’ont que peu d’occasions de faire du sport, seules les activités « distinguées » comme le patin, l’équitation et le canotage constituant des passe-temps acceptables pour la société victorienne. Vers la fin du XIXe siècle, le tennis, le badminton et le golf se popularisent parmi les femmes, mais même le cyclisme demeure suspect et les sports considérés comme virils, c’est-à-dire ceux qui nécessitent de courir et qui peuvent occasionner des contacts physiques, sont clairement inacceptables. En 1920, les Canadiennes pratiquent des sports d’équipe tels que le basketball, le baseball/softball et le hockey sur glace. Cependant, elles sont peu nombreuses à jouer au soccer qui, semble-t-il, est considéré comme un sport typiquement masculin par la majorité de la population canadienne.

En 1922, une équipe anglaise, le Dick, Kerr Ladies Football Club, se rend au Québec dans le cadre d’une tournée en Amérique du Nord et espère pouvoir disputer des rencontres contre d’autres équipes féminines. La Dominion Football Association annonce toutefois publiquement son opposition à l’idée que des femmes jouent au soccer et interdit même à tous les clubs (masculins) qui lui sont affiliés de disputer des rencontres contre le Dick, Kerr Ladies. Elle suit en cela l’exemple de la Football Association en Angleterre qui a interdit à ce club de jouer sur ses terrains. Cette équipe féminine anglaise en tournée est donc obligée de jouer contre des équipes masculines aux États-Unis.

Quelques femmes jouent tout de même au soccer au Canada au début du XXe siècle, et ce, en dépit de la désapprobation de la Dominion Football Association. The Globe signale, par exemple, durant la Première Guerre mondiale, qu’un match de soccer féminin a eu lieu le 5 août 1918 en soutien au service auxiliaire de guerre. En 1922, The Lethbridge Daily Herald, un journal du sud de l’Alberta, décrit, dans un article ayant pour titre « Des Amazones se livrent un terrible combat », une partie entre deux équipes féminines rivales, celle des femmes célibataires et celle des femmes mariées, en précisant : « Toutes les joueuses ont affiché une connaissance remarquable du jeu. » Selon l’historienne M. Ann Hall, des femmes ont également joué au soccer à Hamilton dans les années 1920, un événement qu’un membre ontarien de la Dominion Football Association avait qualifié de véritable « honte ».

En 1936, un article de The Free Press, un journal de London en Ontario, signale que « le soccer est devenu un sport d’automne important pour les jeunes femmes étudiant en premier cycle à l’Université Western Ontario »; par ailleurs, des jeunes filles jouent également au soccer au Central Collegiate, une école secondaire de la ville. En 1950, l’Université McGill forme une équipe de soccer féminine qui joue contre des équipes du Collège McDonald, de l’Université Bishop et d’un certain nombre d’écoles secondaires locales. Il n’en demeure pas moins que, globalement, les femmes à jouer au soccer durant la première moitié du XXe siècle sont encore peu nombreuses et qu’il y a toujours, à cette époque, une résistance à l’idée que ce sport puisse être pratiqué au féminin.

Dans les années 1960, la situation évolue et le soccer devient très populaire parmi les jeunes Canadiennes et les jeunes Canadiens. En 1972, Scarborough, en Ontario, peut s’enorgueillir d’avoir 14 équipes de filles, un nombre qui reste inférieur à celui des équipes de garçons, mais qui n’en est pas moins non négligeable. En 1976, il y a 60 équipes de filles affiliées à la Calgary Minor Soccer Association et, en 1980, la British Columbia Girls Soccer Association compte 317 équipes.

Depuis cette époque, le soccer est devenu l’un des sports les plus populaires parmi les jeunes filles et les femmes. De plus, la proportion des pratiquantes féminines augmente régulièrement par rapport à la proportion de leurs homologues masculins. En 1980, les femmes représentaient moins de 10 % des membres inscrits dans un club de soccer au Canada, un pourcentage qui dépasse 40 % en 2013.

Compétitions internationales féminines

L’équipe canadienne féminine de soccer débute dans les compétitions internationales à la fin des années 1970. En 1977, une équipe de la Greater Vancouver Women’s Soccer League se rend à Hawaï pour une tournée de deux semaines. L’année suivante, elle participe à un tournoi mondial féminin de soccer sur invitation à Taiwan. Cependant, les joueuses de l’équipe, les Roadrunners de l’Imperial Order of the Daughters of Empire (IODE), représentent leur club plutôt que le Canada. Lors de ce tournoi mondial, elles battent plusieurs des 13 équipes participantes.

La première équipe nationale féminine canadienne est formée en 1986, mais ne réussit pas à se qualifier pour la première Coupe du monde féminine de 1991. L’équipe canadienne participe à la Coupe du monde 1995, sans toutefois que son classement final lui garantisse une place pour les Jeux olympiques d’été à Atlanta, les premiers à inclure le soccer féminin au programme olympique (les huit meilleures équipes de la Coupe du monde se qualifient automatiquement pour les Jeux olympiques de 1996, faute de temps pour organiser un tournoi de qualification). Le Canada participe à tous les tournois ultérieurs de la Coupe du monde, terminant quatrième lors de la Coupe du monde 2003. En 2008, l’équipe canadienne se qualifie pour les Jeux olympiques à Beijing, en Chine, où elle atteint les quarts de finale.

Le Canada se qualifie également pour les Jeux olympiques d’été de Londres en 2012, avec, à la clé, un parcours remarquable lors du tournoi. Le match de la demi-finale contre les favorites américaines est regardé par des millions de personnes. En dépit d’une prestation exceptionnelle de l’équipe et de sa capitaine Christine Sinclair qui marque trois buts, les États-Unis l’emportent 4‑3 en prolongation. L’équipe américaine remporte la victoire après avoir bénéficié de deux coups de pied de pénalité controversés, le dernier lui ayant permis d’égaliser à moins de 10 minutes de la fin du temps réglementaire. Mettant de côté leur déception, les Canadiennes battent les Françaises trois jours plus tard sur la marque de 1‑0 pour décrocher la médaille de bronze. Aux Jeux olympiques d'été de Rio en 2016, le Canada bat le Brésil 2-1 pour remporter la médaille de bronze. Lors de ce match, Deanne Rose et Christine Sinclair marquent un but chacune.

L’équipe féminine canadienne remporte deux fois, en 1998 et en 2010, le titre lors du tournoi de la CONCACAF (Confederation of North, Central American and Caribbean Association Football) et obtient également des médailles aux Jeux panaméricains, notamment en or en 2011.

Soccer professionnel

Les possibilités offertes aux joueurs canadiens professionnels ont évolué durant les dernières décennies. Dans les années 1920, on crée au Canada une ligue professionnelle masculine, la National Soccer League, qui dure jusqu’en 1997. L’Eastern Canada Professional Soccer League (ECPSL) s’avère extrêmement populaire durant les années 1960, certains matchs attirant des foules d’environ 10 000 personnes. Des vedettes de premier plan du soccer britannique, comme Stanley Matthews, Danny Blanchflower, Johnny Haynes, Jackie Mudie et Tommy Younger, jouent pour Toronto City, l’un des clubs de l’ECPSL.

De 1968 à 1984, les joueurs canadiens peuvent également jouer pour des clubs de la North American Soccer League (NASL), une ligue professionnelle regroupant les meilleures équipes de soccer en Amérique du Nord. Au moment de sa création, la ligue comprend deux équipes canadiennes, les Falcons de Toronto et les Royals de Vancouver; 17 ans plus tard, lorsqu’elle cesse ses activités début 1985, ce sont cinq équipes canadiennes qui y participent : les Boomers de Calgary, les Drillers d’Edmonton, le Manic de Montréal, les Whitecaps de Vancouver et le Blizzard de Toronto (connu précédemment sous le nom de Metros de Toronto et de Metros-Croatia de Toronto). Les Metros-Croatia remportent le championnat NASL en 1976, un exploit répété par les Vancouver Whitecaps en 1979, le Blizzard atteignant la finale par deux fois en 1983 et 1984.

L’Association canadienne de soccer crée la Ligue canadienne de soccer (LCS) à la suite de la faillite de la NASL. La ligue commence à fonctionner au printemps 1987 avec des équipes à Vancouver, Edmonton, Calgary, Winnipeg, Hamilton, Toronto, Ottawa et North York. Ses activités prennent fin en 1992.

En 2015, des franchises canadiennes participent à trois ligues professionnelles masculines nord-américaines. Le Toronto FC, les Whitecaps de Vancouver et l’Impact de Montréal jouent en Major League Soccer (MLS), la première division de soccer masculin professionnel en Amérique du Nord, le FC Edmonton et le Fury d’Ottawa jouant, eux, dans la deuxième division, la North American Soccer League (NASL) qui a été reformée en 2009. Trois franchises canadiennes jouent également en 2015 dans la troisième division, la United Soccer League (USL).

Bien qu’il n’existe pas d’équipe professionnelle féminine du niveau supérieur au Canada, plusieurs franchises canadiennes participent à la W-League, une ligue féminine semi-professionnelle, par exemple les Comets de Laval, le Lady Lynx de Toronto, les Whitecaps Women de Vancouver et le Fury d’Ottawa; toutefois, quatre équipes canadiennes se retirent de la ligue pour la saison 2015 en raison d’un effectif insuffisant. Les joueuses canadiennes participent également à la Women’s United Soccer Association qui ne dure que de 2001 à 2003, à la Women’s Professional Soccer League, de 2009 à 2012, et à la National Women’s Soccer League de 2013 à nos jours.

Joueurs et joueuses

La participation croissante des Canadiens et des Canadiennes aux compétitions internationales permet l’émergence de plusieurs joueurs et joueuses de très grande qualité, notamment l’arrière latéral Bruce Wilson qui joue en North American Soccer League (NASL) et est capitaine de l’équipe canadienne lors des Jeux olympiques de 1984 et de la Coupe du monde de 1986. Début 1999, Bruce Wilson est désigné comme l’un des joueurs de soccer du siècle aux Amériques. Boby Lenarduzzi, qui joue aux côtés de Bruce Wilson dans de nombreux matchs internationaux, fait également une carrière remarquable avec les Whitecaps de Vancouver de la NASL avant de devenir entraîneur de l’équipe nationale. Randy Samuel, Sam Lenarduzzi (le frère aîné de Bob), Buzz Parsons, Randy Ragan, Gerry Gray, Jimmy Douglas et Robert Larusci, qui a aussi joué pour le mondialement célèbre Cosmos de New York font partie des autres joueurs à se distinguer à la fin des années 1970 et au début des années 1980. La majorité des joueurs représentant le Canada à cette époque jouent en NASL.

De nombreux joueurs canadiens connaissent un succès international au sein d’équipes canadiennes ou d’équipes étrangères. Le gardien de but Craig Forrest se distingue avec Ipswich Town et West Ham United, l’attaquant Paul Peschisolido avec Birmingham City, Stoke City et Fulham et le défenseur Jim Brennan avec Bristol City et Notts Forest, tous ces clubs étant des clubs anglais. Le milieu de terrain Colin Miller rejoint l’Écosse où il joue avec les Rangers, les Hearts et Dunfermline Athletic, tandis que l’avant Alex Bunbury joue au Portugal pour le Maritimo.

Le milieu de terrain Dwayne De Rosario rejoint le club allemand de FSV Zwickau au début de sa carrière senior avant de revenir en Amérique du Nord pour jouer en MLS, avec notamment deux passages au Toronto FC. Élu quatre fois joueur canadien de l’année, il a également remporté quatre coupes de la MLS et a été élu joueur le plus utile de la MLS en 2011. En 2012, Dwayne De Rosario est choisi pour faire partie de la meilleure équipe masculine canadienne de tous les temps. Julian de Guzman, un autre milieu de terrain, joue en France, en Allemagne, en Espagne et en Grèce ainsi qu’en MLS pour le Toronto FC et pour le Fury d’Ottawa. En 2007, il est élu joueur le plus utile de la Gold Cup de la CONCACAF.

Du côté des femmes, Carrie Serwetnyk devient la première joueuse canadienne de soccer professionnelle lorsqu’elle signe pour un club japonais en 1992. Charmaine Hooper, qui joue comme professionnelle à l’étranger ainsi que pour la Women’s United Soccer Association, est largement reconnue comme l’une des meilleures joueuses de soccer au monde. Christine Sinclair devient également l’une des premières joueuses de soccer canadiennes de renommée internationale, conduisant le Canada au titre de la CONCACAF en 2010, à la médaille d’or lors des Jeux panaméricains de 2011 et faisant éclater le talent de l’équipe canadienne à la face du monde à l’occasion des Jeux olympiques de Londres en 2012 et ceux de Rio en 2016. Christine Sinclair et de nombreuses coéquipières de l’équipe nationale, par exemple Diana Matheson, Erin McLeod, Karina LeBlanc, Melissa Tancredi et Rhian Wilkinson, jouent dans des ligues professionnelles en Amérique du Nord et en Europe.

Meilleur XI canadien de tous les temps (Association canadienne de soccer, 2012)

Hommes

Craig Forrest

Bruce Wilson

Jason de Vos

Randy Samuel

Robert Iarusci

Atiba Hutchinson

Mike Sweeney

Dwayne De Rosario

Alex Bunbury

John Catliff

Dale Mitchell

Femmes

Erin McLeod

Janine Helland

Martina Franko

Candace Chapman

Rhian Wilkinson

Diana Matheson

Geraldine Donnelly

Andrea Neil

Kara Lang

Charmaine Hooper

Christine Sinclair

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