Musique pakistanaise au Canada | l'Encyclopédie Canadienne

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Musique pakistanaise au Canada

Pakistan. État indépendant constitué en 1947 et membre du Commonwealth britannique. Les premiers Pakistanais à émigrer au Canada furent des étudiants, des professionnels et des ouvriers spécialisés qui arrivèrent pendant les années 1960.
État indépendant constitué en 1947 et membre du Commonwealth britannique. Les premiers Pakistanais à émigrer au Canada furent des étudiants, des professionnels et des ouvriers spécialisés qui arrivèrent pendant les années 1960. Du fait que l'anglais est la langue officielle du Pakistan, un grand nombre d'entre eux parlaient déjà cette langue en plus de l'ourdou, leur propre langue nationale. À la fin des années 1970, plus de 20 000 Pakistanais vivaient au Canada, les plus fortes concentrations se trouvant à Edmonton, Montréal, Toronto et Vancouver. Le recensement de 1986 dénombrait plus de 30 000 personnes d'origine pakistanaise au Canada.

Les textes sacrés du Coran sont psalmodiés à la mosquée, mais la musique instrumentale et d'autres formes de musique vocale sont pratiquées hors du contexte religieux. À l'origine, les formes musicales et les instruments faisaient partie de l'héritage commun de l'Inde et du Pakistan. Toutefois, après le partage de 1947, le Pakistan favorisa l'essor d'une industrie nationale du disque et du cinéma, distincte de celle de l'Inde. Des concerts publics de musiciens pakistanais connus sont présentés par les communautés établies au Canada. Mesdi Hassan, qui se spécialise dans la forme de musique vocale appelée Ghazal, se produisit à Edmonton, Calgary, Montréal, Toronto et Vancouver en juin 1977. Des amateurs jouent habituellement de la musique aux mariages et surtout aux dîners qui suivent les deux festivals religieux Eide. Ces ensembles de sept ou huit musiciens jouent du sitâr ou du sarode, du tablâ, de la sarangî et de l'harmonium. Les manifestations musicales sont annoncées lors d'émissions radiophoniques et dans des journaux, notamment le Montreal Jung et le Toronto Crescent qui publient des articles en anglais et en ourdou.

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