Faits en bref sur les Maple Leafs de Toronto |
Date de création : 1917 |
Aréna : Scotiabank Arena |
Couleurs de l’équipe : bleu et blanc |
Victoires de la coupe Stanley : 13 11 (en tant que Maple Leafs de Toronto), 1 (en tant qu’Arenas de Toronto), 1 (en tant que St. Patricks) |
Les débuts du hockey à Toronto
Même si Toronto entre tardivement dans le monde du hockey professionnel, la ville possède plusieurs équipes de compétition à la fin des années 1890, y compris les Granites de Toronto, l’une des équipes fondatrices de la Ligue de hockey de l’Ontario en 1890. La première équipe de hockey professionnelle de Toronto est le Toronto Professional Hockey Club, aussi connu sous le nom des Torontos; il dispute son premier match le 28 décembre 1906. Les Torontos jouent au départ des matchs hors-concours contre d’autres équipes professionnelles en Amérique du Nord. Cependant, l’équipe s’attire les critiques de la Ligue de hockey de l’Ontario à cause de son statut d’équipe professionnelle. Par conséquent, l’équipe devient un des membres fondateurs de l’Ontario Professional Hockey League, l’une des premières ligues de hockey professionnel au Canada. Les Torontos invitent les Wanderers de Montréal à disputer un match de défi pour la coupe Stanley en 1908, match qu’ils perdent. L’équipe se dissout en 1909.
L’année 1909 marque l’année de fondation de l’Association nationale de hockey (ANH) composée d’équipes du Québec et de l’Ontario. Parmi les équipes basées à Toronto, les Tecumsehs de Toronto jouent en 1912 et en 1913. Au départ, les Tecumsehs n’ont pas d’aréna à domicile, mais l’équipe joue son premier match dans un tout nouvel aréna qui porte le nom d’Arena Gardens le 28 décembre 1912. Les Tecumsehs se classent au dernier rang de l’ANH à la fin de la saison 1912-1913. L’équipe est par la suite vendue et joue sous le nom des Ontarios de Toronto pendant la saison 1913-1914. L’équipe garde ce nom jusqu’en 1915 avant qu’on la renomme les Shamrocks de Toronto. Les Shamrocks n’existent que pour une année et finissent au cinquième rang, devançant seulement les Canadiens de Montréal.
Les Blueshirts de Toronto sont une autre équipe basée à Toronto qui joue dans l’ANH. L’équipe, dont la création remonte à 1911, joue aussi ses matchs à domicile au Arena Gardens une fois sa construction terminée en 1912. Lors de la saison 1913-1914, les Blueshirts remportent la coupe Stanley après avoir battu les Aristocrats de Victoria de la Pacific Coast Hockey League. Cependant, la saison suivante, l’équipe éprouve des difficultés et se classe au quatrième rang du classement de la saison 1914-1915. Après la saison 1914-1915, l’ANH perd plusieurs joueurs au profit de la Pacific Coast Hockey League qui est en pleine croissance. Par conséquent, les Blueshirts absorbent les joueurs des Shamrocks pour former une seule équipe sous le nom des Blueshirts. La fusion des deux équipes, qui sont toutes deux dirigées par Eddie Livingstone, dérange les autres propriétaires d’équipes de l’ANH qui sont contrariés par les pratiques commerciales d’Eddie Livingstone. Par la suite, à la fin de la saison 1916-1917, ces propriétaires décident de créer une nouvelle ligue, connue sous le nom de Ligue nationale de hockey (LNH), sans Eddie Livingstone.
Toronto aux débuts de la LNH
Même si les Blueshirts n’ont pas le droit de se joindre à la LNH au départ, l’équipe obtient la permission d’entrer dans la ligue lorsque les Bulldogs de Québec n’arrivent pas à former une équipe. Les Blueshirts, une propriété de la Toronto Arena Company, conservent l’alignement des joueurs, mais rompent leurs liens avec Eddie Livingstone et adoptent un nouveau nom : les Arenas de Toronto. (Un débat fait alors rage quant au nom de l’équipe, puisqu’elle est à la fois connue sous les noms des Blueshirts de Toronto, des Arenas de Toronto et des Torontos.) L’équipe de Toronto dispute son premier match au sein de la LNH le 19 décembre 1917 au Arena Gardens (aussi connu sous le nom de Mutual Street Arena).
À la fin de la saison, il ne reste que 3 des 5 membres originaux de la LNH. Les Arenas de Toronto remportent la première coupe Stanley contre les Millionaires de Vancouver, une équipe de la Pacific Coast Hockey League. La saison suivante, l’équipe se retire de la LNH.
Mais l’absence de Toronto de la LNH ne dure pas longtemps. La franchise se joint à nouveau à la ligue pour la saison 1919-1920 sous un nouveau nom : les St. Patricks de Toronto (l’équipe est aussi connue sous le nom des St. Pats). L’équipe se nomme ainsi pour encourager les gens d’origine irlandaise, qui sont nombreux à Toronto, à assister aux matchs. La nouvelle équipe connaît des débuts prometteurs au début des années 1920 en remportant à nouveau la coupe Stanley contre les Millionaires de Vancouver en 1922.
Même si l’équipe ne se rend pas en finale de la coupe Stanley pour quelques années, les St. Pats travaillent avec acharnement pour établir les fondations qui leur permettront de renforcer l’équipe. De nouveaux joueurs s’ajoutent à l’équipe, y compris Clarence « Hap » Day pour la saison 1924-1925, et Irvine « Ace » Bailey pour la saison 1926-1927. En 1927, les St. Pats risquent de déménager à Philadelphie. Heureusement, un investisseur nommé Conn Smythe se manifeste pour acheter l’équipe et amasse les fonds nécessaires pour garder l’équipe à Toronto.
Les Maple Leafs de Toronto
Une des premières tâches de Conn Smythe en tant que nouveau propriétaire de l’équipe est de changer le nom des St. Pats pour les Maple Leafs de Toronto. Les raisons derrière ce changement ne sont pas claires, mais certains prétendent que l’équipe porte ce nom en l’honneur d’une unité de combat de la Première Guerre mondiale nommée Maple Leaf Regiment.
Conn Smythe se concentre ensuite sur l’embauche de bons joueurs pour former son équipe. Joe Primeau, Red Horner et le gardien de but Lorne Chabot sont les nouveaux joueurs qui se joignent à l’équipe pour la saison 1928-1929. Le nouveau nom et les nouveaux joueurs mènent les Maple Leafs jusqu’en séries éliminatoires pour la première fois depuis 1925. L’année suivante, l’équipe recrute aussi Charlie Conacher et Harvey Jackson. Ensemble, Joe Primeau, Charlie Conacher et Harvey Jackson forment la « Kid Line » des Maple Leafs, soit un trio constitué de jeunes joueurs. Malgré tout, l’équipe n’arrive pas à accéder aux séries éliminatoires en 1930. Conn Smythe retourne à la table de négociation et recrute « King » Clancy des Sénateurs d’Ottawa pour le montant sans précédent de 35 000 $ et deux joueurs. L’équipe des Maple Leafs est maintenant une grande puissance reconnue pour ses joueurs audacieux et infatigables qui incarnent le dicton, peut-être inventé, de Conn Smythe : « Si vous ne pouvez pas les battre dans une ruelle, vous ne pouvez pas les battre sur la glace. » L’équipe se classe au deuxième rang de la division canadienne lors de la saison 1930-1931 en plus de gagner en popularité grâce, entre autres, à la diffusion des matchs des Maple Leafs commentés par Foster Hewitt à la radio.
Devant la popularité croissante de son équipe, Conn Smythe reconnaît que celle-ci a besoin d’un nouveau toit. En pleine crise économique, il parvient à trouver du financement pour un nouvel aréna. Il faut cinq mois pour construire le Maple Leaf Gardens en 1931. Les Maple Leafs jouent leur premier match dans leur nouvel aréna le 12 novembre 1931 où ils perdent contre les Blackhawks de Chicago. Une nacelle conçue spécifiquement pour Foster Hewitt se trouve au-dessus de la glace. De son perchoir, Foster Hewitt commence la diffusion de sa célèbre émission « Hockey Night in Canada » (connue au départ sous le nom de « General Motors Hockey Broadcast »). En 1932, comme pour célébrer les nouveaux débuts de l’équipe, les Maple Leafs remportent la première coupe Stanley de la franchise. La saison suivante, ils se rendent jusqu’en finale, mais perdent la coupe aux mains des Rangers de New York.
Le 12 décembre 1933, les Maple Leafs sont impliqués dans un événement tristement célèbre alors qu’ils jouent contre leurs rivaux principaux : les Bruins de Boston. Pendant le match, le joueur des Bruins Eddie Shore s’en prend à Ace Bailey, la vedette des Maple Leafs. Ace Bailey tombe sur la glace et son crâne est fracturé. L’incident manque de tuer Ace Bailey et met fin à sa carrière. Les Maple Leafs se mobilisent et terminent la saison au premier rang de la ligue en matière de buts marqués. Cependant, le vent tourne lors des saisons subséquentes et l’équipe subit l’élimination en finales de 1935 à 1940. Même si les années 1930 voient l’équipe se rendre en finale sept fois, elle ne remporte la coupe Stanley qu’une seule fois. Par conséquent, l’entraîneur Dick Irvin démissionne et un ancien défenseur des Maple Leafs, Hap Day, le remplace.
Années 1940
Les Maple Leafs entament les années 1940 remplis d’espoir. Grâce à un alignement comprenant Gordie Drillon, Syl Apps et le gardien de but Turk Broda, la table est mise pour le triomphe de l’équipe. Pendant les finales de la saison 1942 contre les Red Wings de Détroit, l’opinion populaire est que les Maple Leafs sont l’équipe à battre. Bien que Détroit remporte les trois premiers matchs, Toronto gagne facilement les quatre matchs suivants et remporte sa deuxième coupe Stanley.
Cependant, l’équipe perd plusieurs joueurs vedettes qui se joignent à l’armée pour combattre pendant la Deuxième Guerre mondiale, y compris les vedettes Syl Apps et Turk Broda qui ont aidé l’équipe à remporter la coupe en 1942. En 1943, Détroit élimine Toronto des séries éliminatoires et les Canadiens de Montréal les éliminent des séries l’année suivante.
En 1945, les Maple Leafs de Toronto affrontent les Canadiens de Montréal pendant la première ronde des séries éliminatoires. Les Canadiens, dont moins de joueurs sont partis au front, sont considérés comme la meilleure équipe. Toronto élimine toutefois les Canadiens en six matchs. Ils affrontent ensuite les Red Wings de Détroit en finale. Même si Toronto remporte les trois premiers matchs, Détroit gagne les trois matchs suivants et les deux équipes se retrouvent à égalité. Toronto remporte néanmoins le septième match et gagne sa troisième coupe Stanley.
Même si l’équipe n’accède pas aux séries éliminatoires en 1946, plusieurs de ses joueurs reviennent du front et renforcent l’équipe. Pendant la saison 1946-1947, Toronto affronte la meilleure équipe de la ligue, les Canadiens de Montréal, en finale de la coupe Stanley. Le premier match est une véritable catastrophe. Toronto perd 6 à 0 et les Canadiens s’empressent de les accuser de ne pas avoir leur place en finale. Déterminée à leur démontrer le contraire, l’équipe de Toronto bat les Canadiens en six matchs et remporte la coupe Stanley en 1947. Les séries éliminatoires suivantes, l’équipe défait les Red Wings en quatre matchs consécutifs. Les deux équipes se rencontrent à nouveau l’année suivante lors de la finale de la coupe Stanley de 1949. Encore une fois, les Maple Leafs l’emportent et éliminent les Red Wings en quatre matchs consécutifs et gagnent ainsi leur sixième coupe Stanley.
Années 1950
Les Red Wings ont une nouvelle chance d’affronter Toronto lors des séries éliminatoires de 1950. La fin des séries est cependant fort différente pour l’équipe de Toronto. Pendant le premier match, le joueur des Red Wings Gordie Howe subit une blessure alors qu’il est écrasé contre la bande par Theodore Kennedy, un joueur des Maple Leafs. Les Red Wings sont furieux et jurent de faire évincer Theodore Kennedy et les Maple Leafs qu’ils accusent d’avoir intentionnellement causé l’accident. Détroit réussit finalement à battre les Maple Leafs lors du septième match de la ronde, puis remporte la finale contre les Rangers de New York.
L’équipe de Toronto retourne en finale de la coupe Stanley en 1951 pour affronter une autre équipe canadienne : les Canadiens de Montréal. C’est à Bill Barilko, un défenseur des Maple Leafs, qu’on doit la victoire lors du cinquième match. Malgré les ordres de son entraîneur de rester en position de défense, il marque le but gagnant en période de prolongation. Cette victoire permet aux Maple Leafs de remporter la finale et de gagner leur quatrième coupe Stanley en cinq ans. Les célébrations sont toutefois de courte durée, puisque Bill Barilko disparaît pendant un voyage de pêche qu’il effectue pendant l’été suivant sa victoire de la coupe Stanley. Convaincue que son joueur reviendra, l’équipe entame la saison 1951-1952 en s’assurant que l’équipement de Bill Barilko est dans son casier dans le vestiaire des joueurs. Des années plus tard, on retrouve les corps de Bill Barilko et de son ami pilote dans les débris d’un avion accidenté au nord de Timmins.
La perte de Bill Barilko semble mener les Maple Leafs sur la voie de la défaite. Ils finissent la saison régulière de 1951-1952 en troisième place au classement de la ligue et leurs rivaux de Détroit les éliminent lors des demi-finales. En 1953, ils n’accèdent pas aux séries éliminatoires pour la première fois depuis 1946. Par conséquent, l’entraîneur Joe Primeau démissionne et King Clancy le remplace. Le propriétaire Conn Smythe embauche de nouveaux joueurs et échange d’anciens champions des Maple Leafs dans le but de donner un nouveau souffle à l’équipe. Tim Horton, George Armstrong, Ron Stewart, Dick Duff, Bob Pulford, Carl Brewer et Frank Mahovlich sont parmi les nouveaux joueurs. Malgré la modernisation de l’équipe, l’équipe ne remporte pas le succès escompté en séries éliminatoires. Howie Meeker remplace King Clancy à titre d’entraîneur de l’équipe, mais il mène les Maple Leafs au dernier rang du classement de la LNH. En 1958, ils terminent au cinquième rang d’une ligue de six équipes avec leur quatrième entraîneur en dix ans : Billy Reay.
Le changement arrive sous la forme d’un nouveau directeur général à l’époque peu connu, du nom de Punch Imlach. Presque immédiatement, Punch Imlach congédie l’entraîneur Billy Reay et se nomme lui-même entraîneur. Il affirme que même si l’équipe occupe le dernier rang au classement de la ligue, elle accédera aux séries éliminatoires en 1959. La prédiction de Punch Imlach se réalise et les Maple Leafs accèdent aux finales pour la première fois depuis 1956 lors de leur dernier match en saison régulière. Punch Imlach y va d’une autre prédiction en affirmant que les Maple Leafs remporteront la coupe Stanley. Même si sa prédiction ne se réalise pas, les Maple Leafs, qui avaient commencé la saison au dernier rang de la LNH, se rendent jusqu’en finales contre les Canadiens de Montréal. Les Maple Leafs ne parviennent pas à détrôner les Canadiens malgré la prédiction de Punch Imlach.
Années 1960
Punch Imlach est souvent reconnu pour avoir recruté des joueurs d’expérience provenant d’autres équipes de la LNH pour qu’ils viennent terminer leur carrière à Toronto. Une de ses acquisitions les plus célèbres est l’échange qui mène au recrutement de Red Kelly des Red Wings de Détroit. Il recrute aussi la vedette de hockey junior David Keon. Grâce à des joueurs comme David Keon, Red Kelly, Tim Horton, Carl Brewer et le capitaine George Armstrong, l’alignement des Maple Leafs est solide. Cependant, pendant les séries éliminatoires de 1961, des joueurs souffrent de blessures et l’équipe perd contre les Red Wings de Détroit pendant la première ronde. Il s’agit de la dernière série de Conn Smythe à titre de propriétaire des Maple Leafs. Cette année-là, il cède l’équipe à son fils Stafford Smythe, à Harold Ballard et à John Bassett. La saison suivante, les Maple Leafs remportent la coupe Stanley, 11 ans après leur dernière victoire à laquelle Bill Barilko les avait conduits grâce à son but gagnant marqué en prolongation. La disparition de Bill Barilko connaît un dénouement bouleversant lorsqu’on en découvre la cause en 1962, peu de temps après la victoire de la coupe Stanley.
L’équipe remporte sa deuxième coupe Stanley consécutive en 1963 et égalise son record de trois coupes Stanley de suite l’année suivante. Le succès que l’équipe remporte en séries éliminatoires ne peut freiner les Canadiens de Montréal qui remportent la coupe Stanley en 1965.
Les deux équipes se rencontrent à nouveau l’année suivante lors de la finale de la coupe Stanley de 1967. La majorité des gens s’entendent pour dire que les Canadiens de Montréal méritent de gagner les séries éliminatoires de 1967. Comme Montréal est la ville hôte de l’Expo 67, les Canadiens projettent d’exposer la coupe Stanley au pavillon du Québec pendant l’Expo. Ils ont de bonnes raisons de croire en leurs chances de gagner : ils ont gagné les deux dernières coupes Stanley et leurs joueurs sont plus jeunes que ceux de l’équipe de Toronto. De plus, les Maple Leafs ont connu une saison régulière médiocre. Les Maple Leafs font pourtant durer les finales sept matchs et remportent leur 11e coupe Stanley lors du match décisif.
Cette victoire marque la dernière coupe Stanley des Maple Leafs. Les séries éliminatoires de 1967 sont les dernières de l’ère des six équipes originales de la LNH qui s’étend de 1942 à 1967. L’année suivant la saison de 1966-1967, la LNH double de taille et comprend maintenant 12 équipes. C’est la fin du statut de grande puissance des Maple Leafs au sein de la LNH. En effet, les Maple Leafs sont la seule équipe parmi les six équipes originales de la LNH à ne pas avoir remporté de coupe Stanley depuis l’expansion de la ligue.
Bien que Punch Imlach tente de renforcer l’équipe grâce à un nombre d’échanges peu judicieux qui lui permettent d’acquérir Norm Ullman, Paul Henderson et Floyd Smith des Red Wings de Détroit, il semble avoir perdu sa touche magique. Les joueurs sont mécontents et, même si l’équipe accède aux séries éliminatoires en 1969, Bobby Orr et les Bruins de Boston les éliminent rapidement. Stafford Smythe, président des Maple Leafs, congédie Punch Imlach peu après et met fin à la première ère de Punch Imlach.
Années 1970
Après le départ de Punch Imlach, John McLellan devient l’entraîneur de l’équipe et Jim Gregory son directeur général. Même si l’équipe n’accède pas aux séries éliminatoires, son faible classement lui permet de repêcher Darryl Sittler, qui sera un joueur dominant de l’équipe dans les années 1970 et qui se classera au deuxième rang des meilleurs marqueurs dans toute l’histoire de l’équipe. Malgré le potentiel de l’équipe, elle n’accède pas à la deuxième ronde des séries éliminatoires en 1971 ni en 1972. En 1973, Red Kelly remplace John McLellan à titre d’entraîneur de l’équipe.
L’un des plus grands défis auxquels l’équipe fait face est la direction de Harold Ballard. En 1969, le président des Maple Leafs, Stafford Smythe, et leur vice-président, Harold Ballard, font face à des accusations d’évasion fiscale. Même si John Bassett tente de limiter l’influence qu’ont les deux hommes sur l’équipe, ils détiennent à eux deux près de la moitié des parts de l’entreprise. John Bassett démissionne et vend ses parts de l’équipe aux deux hommes en 1971. Stafford Smythe meurt toutefois peu de temps après et Harold Ballard rachète ses parts, ce qui lui confère une participation majoritaire dans l’équipe.
Harold Ballard mène l’équipe au passé glorieux vers la ruine. Peu de temps après avoir pris le contrôle de l’équipe, un tribunal le déclare coupable d’évasion fiscale, de fraude et de vol, et il passe une année en prison. Mais, fait plus important du point de vue de l’équipe, Harold Ballard ne respecte pas ses joueurs et perd nombre d’entre eux qui se joignent à une nouvelle ligue de hockey : l’Association mondiale de hockey (1972-1979).
Le directeur général Jim Gregory se donne pour mission de reconstruire l’équipe et acquiert Lanny McDonald, Bob Neely et Ian Turnbull. Il envoie aussi des découvreurs de talent en Europe, ce qui mène à l’embauche de Inge Hammarstrom et Borje Salming. Ces nouveaux joueurs, ainsi que Darryl Sittler, qui marque 10 points lors d’une victoire contre les Bruins de Boston le 7 février 1976 (le meilleur match offensif dans toute l’histoire de la ligue), amènent un nouveau souffle à l’équipe. Cependant, elle subit à nouveau l’élimination pour une troisième fois consécutive en séries éliminatoires en s’inclinant contre les imposants Flyers de Philadelphie.
L’équipe congédie Red Kelly au cours de la saison 1977-1978 et Roger Neilson le remplace. Même si le nouvel entraîneur mène l’équipe jusqu’en demi-finale des séries éliminatoires, l’équipe continue de souffrir des déboires de Harold Ballard. En fin de saison 1978-1979, Harold Ballard congédie Roger Neilson avant de le réengager quelques jours plus tard faute d’un remplaçant.
En 1979, le propriétaire Harold Ballard prend la décision inattendue de congédier Roger Neilson et Jim Gregory et de réembaucher Punch Imlach pour qu’il dirige la franchise. L’équipe essuie d’importants revers pendant les dix années qui suivent. Les joueurs des Maple Leafs se querellent avec Punch Imlach pendant la majeure partie de la saison 1979-1980 et, à la fin de la saison, l’entraîneur a échangé presque la moitié des joueurs des Maple Leafs. Darryl Sittler et ses coéquipiers sont furieux envers la direction de l’équipe et mécontents de la perte de joueurs vedettes comme Lanny McDonald. En signe de protestation, Darryl Sittler retire le « C » de son chandail (qui l’identifie comme capitaine de l’équipe) avant un match qui a lieu en 1979. Les déboires de Harold Ballard se poursuivent pendant la décennie suivante.
Années 1980
Les années 1980 sont considérées comme étant les plus sombres dans l’histoire des Maple Leafs. Elles sont mémorables non pas grâce aux performances spectaculaires de l’équipe, mais à cause des déboires de son propriétaire Harold Ballard. Pendant les années 1980, les Maple Leafs de Toronto semblent être en plein désarroi aux mains de Harold Ballard qui remplace trois directeurs généraux et sept entraîneurs en 10 ans.
Au début de la décennie, plusieurs joueurs en ont assez. La vedette des Maple Leafs Darryl Sittler demande qu’on l’échange en plein milieu de la saison 1981-1982 et on l’envoie à Philadelphie jouer avec les Flyers. Les Maple Leafs remportent peu de succès au début de la décennie et n’accèdent pas aux séries éliminatoires en 1982, en 1984 et en 1985.
Les mauvais résultats des Maple Leafs leur permettent de recruter nombre de bons choix lors des repêchages. C’est de cette façon que Jim Benning, Gary Nyland, Russ Courtnall et Al Iafrate se joignent à l’équipe. Même si l’équipe arrive à recruter ces joueurs lors des repêchages, Harold Ballard refuse de payer les salaires que les joueurs demandent et les jeunes talents quittent les Maple Leafs pour jouer au sein d’autres équipes.
Un point culminant survient en 1985 quand l’équipe obtient le premier choix au repêchage d’entrée de la LNH. Les Maple Leafs choisissent Wendel Clark des Blades de Saskatoon, une équipe de la Western Hockey League. Wendel Clark devient un des joueurs les plus populaires de l’histoire des Maple Leafs et il devient leur capitaine. Son jeu physique exalte les partisans à la fin des années 1980. Grâce à lui, l’équipe se rend jusqu’en deuxième ronde des séries éliminatoires en 1986 et en 1987 et jusqu’en première ronde en 1988. Cependant, les Maple Leafs n’accèdent pas aux séries éliminatoires en 1989. Au cours de la saison 1989-1990, il est évident que la glorieuse équipe d’autrefois n’est plus. Même s’ils se rendent jusqu’en séries éliminatoires en 1990, les Blues de St. Louis, une équipe qui les surpasse en matière de discipline, les éliminent lors de la première ronde.
Un autre événement marque encore plus l’équipe : la fin de l’ère de Harold Ballard à titre de propriétaire à la suite de sa mort le 11 avril 1990.
Années 1990
Au début des années 1990, les Maple Leafs de Toronto et leurs partisans cherchent à tourner la page sur les dix dernières années désastreuses. À la suite de la mort de Harold Ballard, Steve Stavro, un propriétaire de supermarchés, achète l’équipe. L’espoir vient sous la forme d’un nouveau directeur général nommé Cliff Fletcher qui a mené les Flames de Calgary jusqu’à la coupe Stanley. Toronto engage Cliff Fletcher en espérant qu’il pourra aider Toronto à connaître un pareil succès. La première décision de Cliff Fletcher est un échange de sept joueurs avec les Oilers d’Edmonton qui permet aux Maple Leafs d’acquérir le gardien de but Grant Fuhr et l’ailier Glenn Anderson. De plus, il réalise un tour de force en effectuant un échange avec les Flames de Calgary qui implique 10 joueurs, dont Gary Leeman. En retour, les Maple Leafs acquièrent Doug Gilmour et Jamie Macoun.
Même si les Maple Leafs n’accèdent pas aux séries éliminatoires de la saison 1991-1992, l’équipe bénéficie d’un nouvel enthousiasme qui s’intensifie lorsqu’elle embauche Pat Burns, un ancien entraîneur des Canadiens de Montréal, pour la diriger. Malgré le départ de Grant Fuhr pour Buffalo, les Maple Leafs comptent sur un nouveau gardien de but : Félix Potvin. La nouvelle équipe semble avoir un alignement gagnant et les Maple Leafs finissent la saison 1992-1993 au troisième rang du classement avec un record d’équipe de 99 points. Les Maple Leafs se rendent jusqu’en troisième ronde des séries éliminatoires de 1993. Malgré sa défaite crève-cœur contre les Kings de Los Angeles de Wayne Gretzky lors du septième match, c’est la première fois que l’équipe se rend aussi loin en séries éliminatoires depuis 1967. Elle répète d’ailleurs cette performance lors des séries éliminatoires de 1994.
Avant le début de la saison 1994-1995, Cliff Fletcher échange plusieurs vedettes des Maple Leafs contre toute attente, y compris Wendel Clark, le capitaine de l’équipe, contre le joueur de centre Mats Sundin, qui devient par la suite un des joueurs et des capitaines les plus populaires des Maple Leafs. Malgré tout, l’équipe perd la première ronde des séries éliminatoires de 1995 et vit un véritable échec pendant la saison 1995-1996. L’équipe congédie l’entraîneur Pat Burns et échange Doug Gilmour, qui a mené deux fois l’équipe jusqu’à la troisième ronde des séries éliminatoires, aux Devils du New Jersey. Les propriétaires des Maple Leafs congédient ensuite Cliff Fletcher et l’équipe n’accède pas aux séries éliminatoires en 1997 et en 1998.
La décennie se termine avec Pat Quinn comme nouvel entraîneur derrière le banc, Curtis Joseph comme nouveau gardien de but ainsi qu’un nouvel aréna. Les Maple Leafs jouent leur dernier match au Maple Leafs Garden le 13 février 1999 et, une semaine plus tard, jouent leur premier match au nouveau Air Canada Centre (maintenant Scotiabank Arena). Ils célèbrent l’année en se rendant jusqu’en demi-finale de la coupe Stanley sous la direction de l’entraîneur Pat Quinn, mais s’inclinent devant les Sabres de Buffalo.
De 2000 à 2015
Les Maple Leafs continuent de s’améliorer en 2000, année où ils atteignent la barre des 100 points et s’élèvent au premier rang du classement de leur association pour la première fois en 37 ans. L’équipe se rend jusqu’en deuxième ronde des séries éliminatoires en 2000 et 2001, mais les Devils du New Jersey l’éliminent chaque fois. En 2002, nombre des joueurs de l’équipe (y compris le capitaine Mats Sundin) ne peuvent jouer à cause de blessures et l’équipe perd la finale de l’association de l’Est en 6 matchs. Malgré ses efforts pour prolonger le contrat de Curtis Joseph, le gardien de l’équipe quitte Toronto pour se joindre aux Red Wings. Même si l’équipe réussit à réengager Doug Gilmour, il souffre d’une blessure au genou qui écourte sa saison et il prend sa retraite à la fin de la saison régulière de 2003.
En 2004, les Maple Leafs établissent un nouveau record de points cumulés pour la franchise et atteignent le deuxième rang au classement de la division Nord-Est. Après le lock-out de la LNH (qui a pour effet d’annuler la saison 2004-2005), les Maple Leafs s’essoufflent et n’accèdent pas aux séries éliminatoires pendant sept saisons consécutives. Le joueur vedette et vétéran capitaine Mats Sundin quitte à titre de joueur indépendant en 2008 et signe un contrat avec les Canucks de Vancouver. En 2008, l’équipe ne renouvelle pas le contrat du directeur général John Ferguson fils. Cliff Flitcher le remplace sur une base intérimaire pendant que l’équipe lui cherche un remplaçant.
La pression monte pour que l’équipe engage un directeur général qui lui permettra de retrouver la gloire qu’elle a connue dans les années 1960. Finalement, l’équipe embauche Brian Burke qui quitte son poste de directeur général des Ducks d’Anaheim pour se joindre aux Maple Leafs en novembre 2008. Il fait grande impression rapidement en échangeant les premiers choix au repêchage de 2010 et de 2011 de l’équipe afin d’acquérir Phil Kessel des Bruins de Boston. Malgré la présence de Phil Kessel, les Maple Leafs éprouvent à nouveau des difficultés et terminent 29e au classement de la saison 2009-2010.
À la suite de la mauvaise saison de 2011-2012, les Maple Leafs congédient l’entraîneur en chef Ron Wilson le 2 mars 2012. Le temps que Ron Wilson, qui est au sein de l’équipe depuis la saison 2008-2009, passe avec l’équipe ne donne pas les résultats escomptés et il quitte l’équipe avec une fiche d’entraîneur de 130-135-45. Pour remplacer Ron Wilson, les Maple Leafs embauchent Randy Carlyle qui, à titre d’entraîneur-chef des Ducks d’Anaheim, avait remporté la coupe Stanley en 2007.
Peu après le début de la saison 2012-2013, les Maple Leafs congédient Brian Burke, le directeur général de l’équipe, et le remplacent par le directeur général adjoint Dave Nonis. Sous la direction de Dave Nonis et de Randy Carlyle, les Maple Leafs accèdent aux séries éliminatoires, mettant ainsi fin à une séquence de sept années consécutives sans se rendre en séries. Pendant la première ronde des quarts de finale de l’association de l’Est, ils affrontent les Bruins de Boston, leurs rivaux de longue date. On prédit que Toronto sera perdante, mais les efforts de l’équipe font que la première ronde dure sept matchs. Lors du dernier match contre Boston, les Maple Leafs mènent 4 à 1 et, alors qu’il reste moins de 15 minutes à jouer pendant la troisième période, une série d’erreurs permet aux Bruins d’égaliser la partie. Boston réussit ensuite à gagner le match en prolongation et élimine Toronto des séries éliminatoires.
Le retour en séries éliminatoires des Maple Leafs est de courte durée puisqu’ils sont incapables d’y accéder la saison suivante et qu’ils terminent au 23e rang du classement de la ligue avec une fiche de 38-36-8. Cette année-là, pendant la saison morte, les Maple Leafs embauchent Brendan Shanahan, directeur de la sécurité des joueurs de la LNH, à titre de président des opérations et de gouverneur suppléant.
Les Maple Leafs connaissent encore des difficultés lors de la saison 2014-2015. Le 6 janvier 2015, l’équipe congédie Randy Carlyle et nomme l’entraîneur adjoint Peter Horachek entraîneur-chef par intérim. L’équipe accumule cependant toujours les défaites. Peu après les débuts de Peter Horachek à son nouveau poste, les Maple Leafs établissent un record de franchise en subissant 11 revers consécutifs. L’équipe n’avait pas perdu plus de 10 matchs consécutifs depuis la saison 1966-1967. Comme elle ne se qualifie toujours pas pour les séries éliminatoires, l’équipe congédie le directeur général Dave Nonis (et la majorité du personnel entraîneur) le 12 avril 2015.
De 2015 à ce jour
D’autres changements continuent de toucher toute l’organisation pendant la saison morte. Le 20 mai 2015, après plusieurs mois de spéculations et de rumeurs, Toronto embauche Mike Babcock à titre d’entraîneur-chef de l’équipe. Mike Babcock est l’ancien entraîneur-chef des Red Wings de Détroit et il a mené l’équipe jusqu’à la coupe Stanley en 2008. Il a aussi été à la barre de l’équipe nationale de hockey qui a remporté la médaille d’or aux Jeux olympiques d’hiver de 2010 et de 2014. Les Maple Leafs lui offrent un contrat de huit ans d’une valeur d’environ 50 millions de dollars, faisant de lui l’entraîneur le mieux payé de l’histoire de la LNH.
Pendant l’intersaison, les Maple Leafs effectuent un changement devant les filets, en achetant le gardien des Ducks d’Anaheim Frederik Andersen. La signature s’effectue rapidement, dans le cadre d’un contrat de cinq ans, pour un montant de 25 millions de dollars. Moins d’une semaine plus tard, lors du repêchage d’entrée de la LNH, les Maple Leafs choisissent Mitchell Marner au quatrième rang et attirent le défenseur Travis Dermott au deuxième tour. Le 1er juillet 2015, les Maple Leafs font sensation en échangeant l’un des buteurs les plus prolifiques de la franchise, Phil Kessel, aux Penguins de Pittsburgh dans un contexte où le club poursuit ses plans de reconstruction de l’équipe. Plus tard le même été, les Maple Leafs embauchent Lou Lamoriello à titre de 16e directeur général de l’équipe. Avant de se joindre aux Maple Leafs, Lou Lamoriello a été le président et le directeur général des Devils du New Jersey pendant 28 ans et il a dirigé plus de trois équipes gagnantes de la coupe Stanley.
À la suite de la campagne 2015-2016, au cours de laquelle les Maple Leafs terminent en queue de classement de la ligue avec 69 points, le club remporte la loterie du repêchage de la LNH, ce qui lui assure un premier choix lors du prochain repêchage d’entrée de la ligue. Le 24 juin 2016, Toronto utilise ce premier choix pour sélectionner Auston Matthews qui vient juste de terminer sa première saison de hockey professionnel en Suisse.
Ce dernier tient immédiatement ses promesses en marquant quatre buts lors de son premier match dans la LNH contre les Sénateurs d’Ottawa. À la fin de la saison, il a accumulé 40 buts et 69 points et a établi de nouveaux records en la matière pour une recrue des Maple Leafs. Il remporte le trophée Calder de la ligue en tant que meilleure recrue de la LNH, devenant ainsi le premier joueur torontois à remporter ce prix en plus de 50 ans. Ses coéquipiers également nouveaux venus dans l’équipe, William Nylander et Mitchell Marner, produisent eux aussi des performances remarquables. L’équipe termine quatrième de la division Atlantique avec 95 points, une nette amélioration par rapport à la saison précédente.
En 2017-2018, les joueurs de Toronto s’appuient sur les succès de l’année précédente et établissent des records de franchise pour le plus grand nombre de victoires (49), le plus grand nombre de victoires à domicile (29) et le plus grand nombre de points (105). À l’orée des séries éliminatoires, les Maple Leafs suscitent des attentes élevées; toutefois, ils sont éliminés par les Bruins de Boston lors de la première ronde, subissant une défaite par quatre matchs à trois. Cette série donne lieu à une bataille acharnée.
Le 1er juillet 2018, après des mois de spéculation, le centre John Tavares réalise son rêve d’enfant en signant un contrat de sept ans, d’une valeur de 77 millions de dollars, avec les Maple Leafs.
Résultats aux finales de la coupe Stanley
Finale de la coupe Stanley de 1967
Maple Leafs de Toronto contre Canadiens de Montréal
Premier match - Canadiens de Montréal 6, Maple Leafs de Toronto 2
Deuxième match - Maple Leafs de Toronto 3, Canadiens de Montréal 0
Troisième match - Maple Leafs de Toronto 3, Canadiens de Montréal 2
Quatrième match - Canadiens de Montréal 6, Maple Leafs de Toronto 2
Cinquième match - Maple Leafs de Toronto 4, Canadiens de Montréal 1
Sixième match - Maple Leafs de Toronto 3, Canadiens de Montréal 1
Les Maple Leafs de Toronto remportent les séries 4 à 2 et la coupe Stanley.
Finale de la coupe Stanley de 1964
Maple Leafs de Toronto contre Red Wings de Détroit
Premier match - Maple Leafs de Toronto 3, Red Wings de Détroit 2
Deuxième match - Red Wings de Détroit 4, Maple Leafs de Toronto 3
Troisième match - Red Wings de Détroit 4, Maple Leafs de Toronto 3
Quatrième match - Maple Leafs de Toronto 4, Red Wings de Détroit 2
Cinquième match - Red Wings de Détroit 2, Maple Leafs de Toronto 1
Sixième match - Maple Leafs de Toronto 4, Red Wings de Détroit 3
Septième match - Maple Leafs de Toronto 4, Red Wings de Détroit 0
Les Maple Leafs de Toronto remportent les séries 4 à 3 et la coupe Stanley.
Finale de la coupe Stanley de 1963
Maple Leafs de Toronto contre Red Wings de Détroit
Premier match - Maple Leafs de Toronto 4, Red Wings de Détroit 2
Deuxième match - Maple Leafs de Toronto 4, Red Wings de Détroit 2
Troisième match - Red Wings de Détroit 3, Maple Leafs de Toronto 2
Quatrième match - Maple Leafs de Toronto 4, Red Wings de Détroit 2
Cinquième match - Maple Leafs de Toronto 3, Red Wings de Détroit 1
Les Maple Leafs de Toronto remportent les séries 4 à 1 et la coupe Stanley.
Finale de la coupe Stanley de 1962
Maple Leafs de Toronto contre Blackhawks de Chicago
Premier match - Maple Leafs de Toronto 4, Blackhawks de Chicago 1
Deuxième match - Maple Leafs de Toronto 3, Blackhawks de Chicago 2
Troisième match - Blackhawks de Chicago 3, Maple Leafs de Toronto 0
Quatrième match - Blackhawks de Chicago 4, Maple Leafs de Toronto 1
Cinquième match - Maple Leafs de Toronto 8, Blackhawks de Chicago 4
Sixième match - Maple Leafs de Toronto 2, Blackhawks de Chicago 1
Les Maple Leafs de Toronto remportent les séries 4 à 2 et la coupe Stanley.
Finale de la coupe Stanley de 1960
Maple Leafs de Toronto contre Canadiens de Montréal
Premier match - Canadiens de Montréal 4, Maple Leafs de Toronto 2
Deuxième match - Canadiens de Montréal 2, Maple Leafs de Toronto 1
Troisième match - Canadiens de Montréal 5, Maple Leafs de Toronto 2
Quatrième match - Canadiens de Montréal 4, Maple Leafs de Toronto 0
Les Canadiens de Montréal remportent les séries 4 à 0 et la coupe Stanley.
Finale de la coupe Stanley de 1959
Maple Leafs de Toronto contre Canadiens de Montréal
Premier match - Canadiens de Montréal 5, Maple Leafs de Toronto 3
Deuxième match - Canadiens de Montréal 3, Maple Leafs de Toronto 1
Troisième match - Maple Leafs de Toronto 3, Canadiens de Montréal 2
Quatrième match - Canadiens de Montréal 3, Maple Leafs de Toronto 2
Cinquième match - Canadiens de Montréal 5, Maple Leafs de Toronto 3
Les Canadiens de Montréal remportent les séries 4 à 1 et la coupe Stanley.
Finale de la coupe Stanley de 1951
Maple Leafs de Toronto contre Canadiens de Montréal
Premier match - Maple Leafs de Toronto 3, Canadiens de Montréal 2
Deuxième match - Canadiens de Montréal 3, Maple Leafs de Toronto 2
Troisième match - Maple Leafs de Toronto 2, Canadiens de Montréal 1
Quatrième match - Maple Leafs de Toronto 3, Canadiens de Montréal 2
Cinquième match - Maple Leafs de Toronto 3, Canadiens de Montréal 2
Les Maple Leafs de Toronto remportent les séries 4 à 1 et la coupe Stanley.
Finale de la coupe Stanley de 1949
Maple Leafs de Toronto contre Red Wings de Détroit
Premier match - Maple Leafs de Toronto 3, Red Wings de Détroit 2
Deuxième match - Maple Leafs de Toronto 3, Red Wings de Détroit 1
Troisième match - Maple Leafs de Toronto 3, Red Wings de Détroit 1
Quatrième match - Maple Leafs de Toronto 3, Red Wings de Détroit 1
Les Maple Leafs de Toronto remportent les séries 4 à 0 et la coupe Stanley.
Finale de la coupe Stanley de 1948
Maple Leafs de Toronto contre Red Wings de Détroit
Premier match - Maple Leafs de Toronto 5, Red Wings de Détroit 3
Deuxième match - Maple Leafs de Toronto 4, Red Wings de Détroit 2
Troisième match - Maple Leafs de Toronto 2, Red Wings de Détroit 0
Quatrième match - Maple Leafs de Toronto 7, Red Wings de Détroit 2
Les Maple Leafs de Toronto remportent les séries 4 à 0 et la coupe Stanley.
Finale de la coupe Stanley de 1947
Maple Leafs de Toronto contre Canadiens de Montréal
Premier match - Canadiens de Montréal 6, Maple Leafs de Toronto 0
Deuxième match - Maple Leafs de Toronto 4, Canadiens de Montréal 0
Troisième match - Maple Leafs de Toronto 4, Canadiens de Montréal 2
Quatrième match - Maple Leafs de Toronto 2, Canadiens de Montréal 1
Cinquième match - Canadiens de Montréal 3, Maple Leafs de Toronto 1
Sixième match - Maple Leafs de Toronto 2, Canadiens de Montréal 1
Les Maple Leafs de Toronto remportent les séries 4 à 2 et la coupe Stanley.
Finale de la coupe Stanley de 1945
Maple Leafs de Toronto contre Red Wings de Détroit
Premier match - Maple Leafs de Toronto 1, Red Wings de Détroit 0
Deuxième match - Maple Leafs de Toronto 2, Red Wings de Détroit 0
Troisième match - Maple Leafs de Toronto 1, Red Wings de Détroit 0
Quatrième match - Red Wings de Détroit 5, Maple Leafs de Toronto 3
Cinquième match - Red Wings de Détroit 2, Maple Leafs de Toronto 0
Sixième match - Red Wings de Détroit 1, Maple Leafs de Toronto 0
Septième match - Maple Leafs de Toronto 2, Red Wings de Détroit 1
Les Maple Leafs de Toronto remportent les séries 4 à 3 et la coupe Stanley.
Finale de la coupe Stanley de 1942
Maple Leafs de Toronto contre Red Wings de Détroit
Premier match - Red Wings de Détroit 3, Maple Leafs de Toronto 2
Deuxième match - Red Wings de Détroit 4, Maple Leafs de Toronto 2
Troisième match - Red Wings de Détroit 5, Maple Leafs de Toronto 2
Quatrième match - Maple Leafs de Toronto 4, Red Wings de Détroit 3
Cinquième match - Maple Leafs de Toronto 9, Red Wings de Détroit 3
Sixième match - Maple Leafs de Toronto 3, Red Wings de Détroit 0
Septième match - Maple Leafs de Toronto 3, Red Wings de Détroit 1
Les Maple Leafs de Toronto remportent les séries 4 à 3 et la coupe Stanley.
Finale de la coupe Stanley de 1940
Maple Leafs de Toronto contre Rangers de New York
Premier match - Rangers de New York 2, Maple Leafs de Toronto 1
Deuxième match - Rangers de New York 6, Maple Leafs de Toronto 2
Troisième match - Maple Leafs de Toronto 2, Rangers de New York 1
Quatrième match - Maple Leafs de Toronto 3, Rangers de New York 0
Cinquième match - Rangers de New York 2, Maple Leafs de Toronto 1
Sixième match - Rangers de New York 3, Maple Leafs de Toronto 2
Les Rangers de New York remportent les séries 4 à 2 et la coupe Stanley.
Finale de la coupe Stanley de 1939
Maple Leafs de Toronto contre Bruins de Boston
Premier match - Bruins de Boston 2, Maple Leafs de Toronto 1
Deuxième match - Maple Leafs de Toronto 3, Bruins de Boston 2
Troisième match - Bruins de Boston 3, Maple Leafs de Toronto 1
Quatrième match - Bruins de Boston 2, Maple Leafs de Toronto 0
Cinquième match - Bruins de Boston 3, Maple Leafs de Toronto 1
Les Bruins de Boston remportent les séries 4 à 1 et la coupe Stanley.
Finale de la coupe Stanley de 1938
Maple Leafs de Toronto contre Blackhawks de Chicago
Premier match - Blackhawks de Chicago 3, Maple Leafs de Toronto 1
Deuxième match - Maple Leafs de Toronto 5, Blackhawks de Chicago 1
Troisième match - Blackhawks de Chicago 2, Maple Leafs de Toronto 1
Quatrième match - Blackhawks de Chicago 4, Maple Leafs de Toronto 1
Les Blackhawks de Chicago remportent les séries 3 à 1 et la coupe Stanley.
Finale de la coupe Stanley de 1936
Maple Leafs de Toronto contre Red Wings de Détroit
Premier match - Red Wings de Détroit 3, Maple Leafs de Toronto 1
Deuxième match - Red Wings de Détroit 9, Maple Leafs de Toronto 4
Troisième match - Maple Leafs de Toronto 4, Red Wings de Détroit 3
Quatrième match - Red Wings de Détroit 3, Maple Leafs de Toronto 2
Les Red Wings de Détroit remportent les séries 3 à 1 et la coupe Stanley.
Finale de la coupe Stanley de 1935
Maple Leafs de Toronto contre Maroons de Montréal
Premier match -Maroons de Montréal 3, Maple Leafs de Toronto 2
Deuxième match - Maroons de Montréal 3, Maple Leafs de Toronto 1
Troisième match - Maroons de Montréal 4, Maple Leafs de Toronto 1
Les Maroons de Montréal remportent les séries 3 à 0 et la coupe Stanley.
Finale de la coupe Stanley de 1933
Maple Leafs de Toronto contre Rangers de New York
Premier match - Rangers de New York 5, Maple Leafs de Toronto 1
Deuxième match - Rangers de New York 3, Maple Leafs de Toronto 1
Troisième match - Maple Leafs de Toronto 3, Rangers de New York 2
Quatrième match - Rangers de New York 1, Maple Leafs de Toronto 0
Les Rangers de New York remportent les séries 3 à 1 et la coupe Stanley.
Finale de la coupe Stanley de 1932
Maple Leafs de Toronto contre Rangers de New York
Premier match - Maple Leafs de Toronto 6, Rangers de New York 4
Deuxième match - Maple Leafs de Toronto 6, Rangers de New York 2
Troisième match - Maple Leafs de Toronto 6, Rangers de New York 4
Les Maple Leafs de Toronto remportent les séries 3 à 0 et la coupe Stanley.
Finale de la coupe Stanley de 1922
St. Pats de Toronto contre Millionaires de Vancouver
Premier match - Millionaires de Vancouver 4, St. Pats de Toronto 3
Deuxième match - St. Pats de Toronto 2, Millionaires de Vancouver 1
Troisième match - Millionaires de Vancouver 3, St. Pats de Toronto 0
Quatrième match - St. Pats de Toronto 6, Millionaires de Vancouver 0
Cinquième match - St. Pats de Toronto 5, Millionaires de Vancouver 1
Les Maple Leafs de Toronto remportent les séries 3 à 2 et la coupe Stanley.
Finale de la coupe Stanley de 1918
Arenas de Toronto contre Millionaires de Vancouver
Premier match - Arenas de Toronto 5, Millionaires de Vancouver 3
Deuxième match - Millionaires de Vancouver 6, Arenas de Toronto 4
Troisième match - Arenas de Toronto 6, Millionaires de Vancouver 3
Quatrième match - Millionaires de Vancouver 8, Arenas de Toronto 1
Cinquième match - Arenas de Toronto 2, Millionaires de Vancouver 1
Les Arenas de Toronto remportent les séries 3 à 2 et la coupe Stanley.
Joueurs des Maple Leafs de Toronto au Temple de la renommée
Nom |
Position |
Année d’intronisation |
Eddie Gerard |
Défenseur |
1945 |
Frank Nighbor |
Centre |
1947 |
King Clancy |
Défenseur |
1958 |
Sprague Cleghorn |
Défenseur |
1958 |
Dick Irvin |
Entraîneur |
1958 |
Conn Smythe |
Propriétaire |
1958 |
Jack Adams |
Centre |
1959 |
Frank Selke |
Dirigeant |
1960 |
Syl Apps |
Centre |
1961 |
Charlie Conacher |
Ailier droit |
1961 |
Hap Day |
Défenseur |
1961 |
George Hainsworth |
Gardien de but |
1961 |
Harry Cameron |
Défenseur |
1962 |
Rusty Crawford |
Ailier gauche |
1962 |
Reg Noble |
Ailier gauche |
1962 |
Sweeney Schriner |
Ailier gauche |
1962 |
Joe Primeau |
Centre |
1963 |
Foster Hewitt |
Présentateur |
1965 |
Red Horner |
Défenseur |
1965 |
Syd Howe |
Ailier gauche |
1965 |
Max Bentley |
Centre |
1966 |
Ted Kennedy |
Centre |
1966 |
Babe Pratt |
Défenseur |
1966 |
Turk Broda |
Gardien de but |
1967 |
Red Kelly |
Défenseur |
1969 |
Babe Dye |
Ailier droit |
1970 |
Busher Jackson |
Ailier gauche |
1971 |
Terry Sawchuk |
Gardien de but |
1971 |
Hap Holmes |
Gardien de but |
1972 |
Dickie Moore |
Ailier droit |
1974 |
Carl Voss |
Joueur et dirigeant |
1974 |
George Armstrong |
Ailier droit |
1975 |
Ace Bailey |
Ailier gauche |
1975 |
Gordie Drillon |
Ailier droit |
1975 |
Pierre Pilote |
Défenseur |
1975 |
Johnny Bower |
Gardien de but |
1976 |
Tim Horton |
Défenseur |
1977 |
Harold Ballard |
Propriétaire |
1977 |
Andy Bathgate |
Centre |
1978 |
Jacques Plante |
Gardien de but |
1978 |
Marcel Pronovost |
Défenseur |
1978 |
J.P. Bickell |
Actionnaire |
1978 |
Harry Lumley |
Gardien de but |
1980 |
Frank Mahovlich |
Ailier gauche |
1981 |
Allan Stanley |
Défenseur |
1981 |
Norm Ullman |
Centre |
1982 |
Bernie Parent |
Gardien de but |
1984 |
Punch Imlach |
Entraîneur et directeur général |
1984 |
Gerry Cheevers |
Gardien de but |
1985 |
Bert Olmstead |
Ailier gauche |
1985 |
Leo Boivin |
Défenseur |
1986 |
Dave Keon |
Centre |
1986 |
Daryl Sittler |
Centre |
1989 |
Fernie Flaman |
Défenseur |
1990 |
Bud Poile |
Joueur et dirigeant |
1990 |
Bob Pulford |
Ailier gauche |
1991 |
Lanny McDonald |
Ailier droit |
1992 |
Frank Mathers |
Joueur et dirigeant |
1992 |
Harry Watson |
Ailier gauche |
1994 |
Borje Salming |
Défenseur |
1996 |
Al Arbour |
Bâtisseur (entraîneur et joueur) |
1996 |
Howie Meeker |
Joueur, entraîneur, directeur général et diffuseur |
1998 |
Mike Gartner |
Ailier droit |
2001 |
Roger Neilson |
Entraîneur |
2002 |
Grant Fuhr |
Gardien de but |
2003 |
Larry Murphy |
Défenseur |
2004 |
Cliff Fletcher |
Président et directeur général |
2004 |
Dick Duff |
Ailier gauche |
2006 |
Ron Francis |
Centre |
2007 |
Jim Gregory |
Directeur général |
2007 |
Glenn Anderson |
Ailier droit et gauche |
2008 |
Brian Leetch |
Défenseur |
2009 |
Ed Belfour |
Gardien de but |
2011 |
Doug Gilmour |
Centre |
2011 |
Joe Nieuwendyk |
Centre |
2011 |
Mats Sundin |
Centre |
2012 |
Pat Burns |
Entraîneur |
2014 |
Phil Housley |
Défenseur |
2015 |
Pat Quinn |
Défenseur, entraîneur (intronisé dans la catégorie des bâtisseurs) |
2016 |
Eric Lindros |
Centre |
2016 |
Dave Andreychuk |
Ailier gauche |
2017 |