Kattan, Naïm | l'Encyclopédie Canadienne

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Kattan, Naïm

Naïm Kattan, écrivain et critique littéraire (Bagdad, Irak, 26 août 1928). Il étudie le droit à l'Univ. de Bagdad avant d'entreprendre, à titre de boursier français, des études littéraires à la Sorbonne, au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale.

Kattan, Naïm

Naïm Kattan, écrivain et critique littéraire (Bagdad, Irak, 26 août 1928). Il étudie le droit à l'Univ. de Bagdad avant d'entreprendre, à titre de boursier français, des études littéraires à la Sorbonne, au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale. Sous le couvert du roman, il se souvient de ces années dans Adieu, Babylone (1975) et dans Les fruits arrachés (1977). Il immigre au Canada en 1954 et dirige actuellement le service des lettres et de l' édition du CONSEIL DES ARTS DU CANADA.

Il collabore à nombre de revues et de journaux au Proche-Orient, en Europe et en Amérique du Nord. Auteur de nombreux ouvrages, il aborde divers genres: essais, romans (Adieu, Babylone et Les Fruits arrachés, déjà cités; La Fiancée promise, 1983; La Fortune du passager, 1983, Farida, 1991; L'Amour reconnu, 1999; Le Silence des adieux, 1999); nouvelles (Le Rivage, 1973; Dans le désert, 1974; La Traversée, 1976; Le Rivage, 1979; La Reprise, 1985; La Distraction, 1994); et théâtre. Deux ouvrages ont été préparés sous sa direction: Les Juifs et la communauté française (1965) et Juifs et Canadiens (1967). Dans Le réel et le théâtral (1970), recueil d'essais auquel fut décerné le prix France-Canada en 1971, il s'interroge sur ce qui différencie et distingue, à travers les âges, les cultures et les civilisations. Il poursuit sa réflexion dans La mémoire et la promesse (1978) et Le désir et le pouvoir (1983). D'autre part, il s'intéresse aux écrivains canadiens, américains et latino-américains et ses trois vol. des Écrivains des Amériques (1972, 1976 et 1980) contribuent à les mieux faire connaître au Canada.

Dans les pièces qu'il a publiées en 1974 (La Discrétion, La Neige) tout comme dans ses nouvelles (Dans le désert, Le sable de l'île), il reprend fréquemment le thème de la fragilité des rapports humains.