Contrairement à la plupart des immigrants au Canada, les Juifs ne sont pas originaires d’un seul endroit où ils constituaient le groupe culturel majoritaire. Les Juifs ont été dispersés à l’échelle internationale à l’époque de l’ancien Empire romain après des révoltes infructueuses contre ce dernier. Ils ont perdu la souveraineté dans leur ancienne patrie. Par la suite, les Juifs ont vécu, parfois pendant de nombreux siècles, en tant que minorités au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Europe.
Les Juifs ont été présents dans ce qui allait devenir le Canada depuis le 18e siècle. Beaucoup d’autres ont immigré aux 19e et 20e siècles. Lors du recensement de 2021, environ 335 000 personnes se sont identifiées comme juives au Canada. (Voir aussi Judaïsme.)
Débuts de colonisation
Les Juifs de l’Europe de l’Ouest prennent part dès le début à la colonisation européenne des Amériques, mais ils ne sont pas autorisés par la loi à résider en Nouvelle-France, où l’immigration est limitée aux catholiques. Les Juifs s’installent donc dans les colonies britanniques au sud, et après l’intégration de la Nouvelle-France dans l’Empire britannique, ils commencent également à s’installer dans le Bas-Canada. (Voir aussi Conquête.) En 1768, le nombre de Juifs a tellement augmenté à Montréal qu’ils décident de fonder la première synagogue du Canada, Shearit Israel. À la fin du 18e siècle, les Juifs sont également installés dans la ville de Québec et dans d’autres parties du Bas-Canada. La famille Hart est influente dans la région de Trois-Rivières; Ezekiel Hart est élu membre de l’Assemblée législative du Bas-Canada en 1807, mais il se voit refuser son siège en raison de sa religion. (Voir Judaïsme.) Les Juifs participent à la colonisation du Haut-Canada, établissant la première synagogue de Toronto (qui devient plus tard le Holy Blossom Temple) en 1856.
Lors du recensement de 1871, le premier après la Confédération, on dénombre 1115 Juifs au Canada; 409 à Montréal, 157 à Toronto, 131 à Hamilton, et de plus petits groupes à Québec, Saint John, London, Kingston et Brantford. Une communauté de plus d’une centaine de personnes est également établie en Colombie-Britannique au moment où la province se joint à la Confédération. La première délégation de la Colombie-Britannique à la Chambre des communes inclut Henry Nathan, le premier député juif canadien.
Migration de masse
À la fin du 19e siècle, 80 % des 10 millions de Juifs du monde vivent dans les empires russe, austro-hongrois et germanique. La possibilité de trouver de meilleures conditions ailleurs, les préjugés, la discrimination légale et la violence incitent les Juifs à émigrer. Les pogroms, de violentes attaques de foules contre les quartiers juifs impliquant des viols, des blessures, des meurtres, des pillages et des destructions, commencent dans l’Empire russe en 1881. À partir des années 1880 jusqu’au début de la Première Guerre mondiale, les Juifs fuient l’Europe de l’Est vers de nombreux pays, dont le Canada. Ils se déplacent également vers le nord des États-Unis dans le cadre des migrations transfrontalières qui marquent une grande partie de l’histoire du Canada.
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate et que l’immigration est freinée, on compte plus de 100 000 Juifs au Canada. Ensemble, les villes de Montréal et de Toronto comptent environ les trois quarts de la population juive canadienne, mais on trouve des Juifs dans presque toutes les villes importantes et dans des dizaines de petites localités. Les Juifs travaillent dans le commerce de détail ou de gros, et un bon nombre d’entre eux commencent comme colporteurs et gravissent ensuite les échelons jusqu’à créer des entreprises bien établies. Les Juifs fournissent également une grande partie de la main-d’œuvre dans les ateliers urbains de misère de la nouvelle industrie du vêtement prêt-à-porter. Les commerçants juifs se dispersent dans les petites villes, ajoutant des synagogues aux lieux de culte du Canada rural. Onze colonies agricoles juives sont fondées en Saskatchewan et au Manitoba, soutenues par la Jewish Colonization Society.
Organisation et identité
Au cours de leur longue période de dispersion internationale, les Juifs développent une identité fondée sur le fait d’être une minorité nationale dotée d’une religion et d’une structure communautaire distinctes. Lorsqu’ils s’installent au Canada, ils fondent des organisations qui expriment chacune de ces dimensions de leur identité.
Conformément à leurs traditions religieuses vieilles de plusieurs milliers d’années (voir Judaïsme), des lieux de culte sont habituellement établis peu après l’arrivée de quelques familles dans un nouvel endroit. Souvent, le besoin de créer un cimetière juif est à l’origine de la première organisation juive. Les synagogues et les écoles suivent peu après.
Au tournant du 20e siècle, les Juifs immigrants viennent presque tous des empires multinationaux d’Europe de l’Est. Des mouvements nationalistes au sein de ces empires s’organisent pour obtenir une plus grande autonomie et éventuellement une indépendance nationale. Le nationalisme moderne favorise la renaissance de l’identité nationale juive, qui prend deux formes. Chacune d’entre elles bénéficie d’un soutien massif en Europe de l’Est. La première est le mouvement de reconstruction de la vie moderne juive autour de droits de minorité garantis à l’intérieur d’États-nations modernes, avec des institutions sociales civiles distinctes contrôlées par la minorité juive et la reconnaissance du yiddish comme langue principale quotidienne de la vie culturelle juive moderne des Juifs de l’Europe de l’Est. La deuxième forme de nationalisme juif moderne, le sionisme, vise à rétablir un État national indépendant dans l’ancienne patrie juive.
Les immigrants juifs de l’Europe de l’Est qui arrivent au Canada sont favorables à ces deux mouvements. La bibliothèque publique juive de Montréal, l’une des principales institutions de cette communauté, les théâtres yiddish et la créativité littéraire yiddish trouvent leur base sociale dans l’attachement à la culture yiddish. La génération de Juifs qui deviennent des ouvriers d’usines urbaines est particulièrement une fervente partisane de la culture yiddish laïque. La langue de leurs syndicats et de leurs associations fraternelles est le yiddish; c’est à travers cette langue qu’ils partagent et interprètent leurs expériences dans la nouvelle patrie.
L’enthousiasme croissant pour le sionisme en Europe de l’Est se retrouve au Canada. La Federation of Canadian Zionist Societies, fondée en 1899, deux ans après le premier World Zionist Congress, devient la première association juive d’envergure nationale du Canada. Le mouvement sioniste s’attire un soutien important, y compris celui de nombreux Juifs fortunés qui suivent l’exemple de Clarence de Sola, le dirigeant de la Federation of Canadian Zionist Societies, en se joignant au mouvement. Ce mouvement constitue un cadre important dans lequel on encourage les talents des femmes. Les associations de femmes sionistes prennent en charge des projets distincts et ont leurs propres dirigeants. Dans les premières décennies du 20e siècle, le mouvement sioniste canadien, comme le sionisme mondial, compte également des organisations aux philosophies concurrentes. Mizrachi mélange le sionisme à l’orthodoxie religieuse. Poalei Zion (les travailleurs de Sion) compte ses adeptes surtout dans la classe ouvrière juive.
Les immigrants juifs apportent également avec eux leur tradition de fonder un organisme collectif, appelé « kehillah », pour combler leurs besoins en matière d’aide sociale. Au Canada, le premier organisme juif d’aide sociale est la Young Men’s Hebrew Benevolent Society, fondée à Montréal en 1863, pour aider les immigrants juifs (en 1900, l’organisme change de nom pour adopter celui d’Institut Baron de Hirsch, en reconnaissance d’un soutien financier). À Montréal et à Toronto, villes aux populations importantes, une vaste gamme d’organismes collectifs se développent : hôpitaux, organismes de travail social, résidences pour personnes âgées, bibliothèques, et plus encore. On assiste progressivement à la formation d’organismes pour coordonner la collecte de fonds dans les communautés locales. Les immigrants juifs fondent aussi les landsmenschaften, littéralement, des organismes de personnes originaires du même endroit. Les landsmenschaften parrainent parfois les synagogues, mais ce sont surtout des organismes au sein desquels les immigrants s’entraident et peuvent répondre, en tant que groupe, aux appels à l’aide de ceux qui sont dans le besoin.
Le mouvement visant à mettre sur pied le Congrès juif canadien par la tenue d’élections à la grandeur du pays démontre l’importance des intérêts communs de ce groupe diversifié de Juifs qui se perçoivent sous l’angle de la religion, de la culture et de la communauté. Le Congrès juif canadien est établi en 1919, au moment même de la rédaction du Traité de Versailles qui met fin à la Première Guerre mondiale. Le traitement des minorités nationales en vertu des nouveaux accords d’après-guerre est d’un grand intérêt pour les Juifs canadiens; ils sont nombreux à avoir des proches qui deviennent citoyens de la Pologne, un pays nouvellement indépendant. Le Congrès fait également partie de la vague de fond d’appui au sionisme qui est endossé par le gouvernement britannique pendant la Première Guerre mondiale et, plus tard, par la nouvelle Société des Nations. En prévision de la reprise de l’immigration juive après la fin de la guerre, le Congrès fonde la Jewish Immigrant Aid Society, qui existe encore comme organisme national de l’association des Juifs canadiens.
La crise des années 1930 et la Deuxième Guerre mondiale
En 1930, le gouvernement canadien réagit au problème du chômage causé par le début de la crise des années 1930, en imposant de sévères restrictions à l’immigration. Bien que le Cabinet détienne le pouvoir d’approuver l’admission de certaines catégories d’immigrants et qu’il l’exerce effectivement dans certains cas, il n’accorde presque jamais la permission d’entrer à des Juifs. L’intolérance religieuse est encore une caractéristique courante de la société canadienne. L’antisémitisme, qui combine l’intolérance religieuse à la nouvelle « science » du racisme, est présent parmi les dirigeants politiques et culturels (voir Préjugés et discrimination).
En raison de la forte opposition à l’admission de Juifs, qui se manifeste tant au Cabinet qu’aux niveaux supérieurs de la fonction publique, le Congrès juif canadien se réorganise sous la direction de Samuel Bronfman et cherche à procurer un havre de sécurité au Canada à certains Juifs d’Europe, de plus en plus désespérés. Malgré des protestations de masse et des pressions continuelles exercées par les dirigeants communautaires et politiques tout au long de la crise et des années de guerre, les appels en faveur des Juifs d’Europe qui sont pris au piège sont ignorés. Le Canada accueille, en proportion, moins de Juifs que n’importe quel pays occidental. (Voir Le Canada et l’Holocauste.) Pendant ce temps, 17 000 Canadiens d’origine juive répondent à l’appel aux armes au cours de la Deuxième Guerre mondiale et ils servent dans les forces armées.
La dure période économique de la crise rend les gens plus conscients de la nécessité de coordonner les collectes de fonds pour les organismes communautaires. Le niveau de coordination augmente à Toronto, avec la mise sur pied du United Jewish Welfare Fund, en 1937, et à Montréal, avec l’instauration de la Combined Jewish Appeal Campaign, en 1941.
Après la Deuxième Guerre mondiale
En raison de la croissance de son économie et du besoin d’ouvriers, le Canada ouvre ses portes aux immigrants après la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Environ 40 000 survivants de l’Holocauste arrivent à la fin des années 1940, en quête d’un pays pacifique, d’un endroit pour refaire leur vie, ou tout simplement pour venir rejoindre des proches qui sont au pays. Dans les années 1950, des Juifs fuyant le climat d’hostilité qui règne dans les pays nouvellement indépendants d’Afrique du Nord immigrent au Canada et s’établissent principalement à Montréal, où le fait qu’ils parlent français représente un atout.
Pendant la période d’après-guerre, les Juifs s’intègrent davantage à la vie canadienne. La législation sur les droits de la personne, qu’on commence à introduire au Canada à la fin des années 1940, élimine les pratiques discriminatoires qui étaient auparavant courantes. En 1971, l’instauration de la politique fédérale du multiculturalisme (plus tard complétée par les politiques provinciales et l’incorporation du multiculturalisme dans la Constitution canadienne) met en lumière la légitimité du pluralisme culturel au sein de la mosaïque canadienne.
Les modèles sociaux changent également alors que la deuxième et la troisième génération nées au Canada deviennent une plus grande partie de la communauté. Les enfants des immigrants, hommes d’affaires et d’ouvriers, poursuivent des études universitaires, rejoignant les rangs professionnels des médecins, dentistes, comptables, avocats et professeurs. La croissance des villes canadiennes dans la période d’après-guerre s’accompagne du déménagement des Juifs vers les nouvelles banlieues. Plutôt que de se disperser, les Juifs canadiens de la deuxième et de la troisième génération déménagent en se regroupant. Les synagogues, les écoles, les centres communautaires et autres institutions sont relocalisés dans ces nouveaux quartiers.
Il existe une migration juive interne continuelle pendant l’après-guerre. Les populations juives de Toronto, Calgary, Edmonton et Vancouver augmentent durant les périodes de croissance économique. En revanche, la population juive des petites villes et des régions rurales disparaît presque, à l’exception de celle des petits villages situés à proximité des grandes villes.
Les données du recensement de 1991 indiquent qu’environ 30 000 juifs immigrent au Canada entre 1981 et 1991. Ces juifs qui immigrent au cours de cette décennie viennent principalement de l’ancienne URSS, d’Israël, de l’Afrique du Sud, et des États-Unis.
Communauté contemporaine
Le Canada abrite maintenant la quatrième plus grande communauté juive au monde. Selon le recensement de 2021, près de 335 000 personnes ont déclaré s’identifier comme Juifs. (Voir Judaïsme.) Les plus larges populations juives du pays se trouvent dans les provinces de l’Ontario et du Québec.
Les théories actuelles de l’identité ethnique décrivent les groupes ethniques comme des diasporas et des minorités en voie d’assimilation. Les diasporas sont des groupes culturellement distincts éparpillés dans des pays éloignés, mais qui restent en contact avec leur mère patrie, et avec les uns et les autres. Cette perspective est utile pour comprendre la diversité ethnique canadienne en général et les Juifs canadiens en particulier. Historiquement, les Juifs sont des pionniers dans le développement d’un mode de vie diasporique qui perdure depuis longtemps. Lorsque les sociétés modernes évoluent vers le fait que les différences ethniques ou religieuses sont des questions de préférence personnelle, bien des Juifs décident de faire leur vie avec des amis et des conjoints qui ne sont pas issus de leur communauté d’origine. Avec l’importance des frontières nationales qui s’estompe, les différences culturelles et les liens internationaux redeviennent plus importants. De plus, certains Juifs, comme d’autres personnes à la fin du 20e siècle, se tournent vers ce que leurs traditions leur enseignent au sujet des valeurs en réaction au relativisme culturel de la société moderne. Comme les membres des autres diasporas canadiennes, les Juifs font face au défi de développer des stratégies pour vivre dans un Canada qui se rapproche de plus en plus d’un monde marqué par le pluralisme culturel, la globalisation et l’incertitude.
La génération des survivants de l’Holocauste est maintenant âgée, mais la difficulté de vivre avec le souvenir d’avoir été les victimes d’un génocide n’est pas disparue. Les efforts déployés pour traduire en justice les criminels de guerre qui ont trouvé refuge au Canada deviennent un enjeu important dans les années 1980 et se poursuivent. Le souvenir de l’Holocauste et la lutte contre ses implications sont non seulement des enjeux personnels pour les enfants et les petits-enfants des survivants, mais ils sont également des enjeux communautaires dans la vie des Juifs canadiens. Les musées, les conférences et autres activités sont des ressources pour la jeune génération de Juifs et pour les autres Canadiens qui sont préoccupés par la menace d’un autre génocide.
En 1948, la création de l’État d’Israël marque le succès du mouvement sioniste et le commencement d’une période de resserrement graduel des liens entre les Israéliens et les Juifs canadiens. Les fédérations juives entretiennent des relations étroites avec Israël, tout comme le font les organismes de chacune des branches du judaïsme. Le Comité Canada-Israël est créé pour mettre sur pied une organisation qui parle d’Israël au nom des Juifs au Canada. Des organismes spécialisés mettent en contact des Juifs canadiens avec des éléments particuliers de la société israélienne : des universités, des hôpitaux, et programmes d’aide sociale. Les visites en Israël deviennent plus fréquentes et elles prennent souvent la forme de visites parrainées par des organismes. La majorité des Juifs canadiens adultes ont visité Israël et plusieurs d’entre eux y vont même plusieurs fois. Le nombre de Juifs canadiens qui peuvent parler l’hébreu augmente.
Les fédérations juives ne se contentent plus de répondre aux besoins en matière d’aide sociale, de développer des relations de coopération avec d’autres groupes de la communauté et de défendre les Juifs contre la discrimination et l’antisémitisme, mais elles se lancent également dans des activités directement reliées à la promotion de l’identité juive et à sa protection. À Montréal, un nouvel organisme inclusif, le Allied Jewish Community Services, est fondé en 1965. La section de Toronto du Congrès juif canadien fusionne avec le United Jewish Welfare Fund en 1976 pour devenir la Jewish Federation of Greater Toronto. Les compressions gouvernementales récentes dans les services sociaux amènent les organismes et les particuliers à se tourner davantage vers les services d’aide sociale soutenus par les fédérations juives pour obtenir de l’aide. Les douze communautés juives affiliées au bureau canadien du Council of Jewish Federations partagent la responsabilité du Congrès juif canadien, des services aux étudiants dans les universités canadiennes, d’une commission sur la continuité, du Comité Canada-Israël, des Services canadiens d’assistance aux immigrants juifs, d’une analyse détaillée des données de recensement au sujet des Juifs et d’autres activités. Le bureau canadien est reconnu comme un organisme régional au sein de l’organisme nord-américain qui le chapeaute, le Council of Jewish Federations.
De nombreux Juifs contribuent de façon significative à la culture canadienne. En littérature, des Juifs comme Leonard Cohen, A.M. Klein, Henry Kreisel, Irving Layton, Eli Mandel, Mordecai Richler, Adele Wiseman, Miriam Waddington, Joseph Rosenblatt, Naim Kattan, Stuart Rosenberg, et W. Gunther Plaut laissent tous leur marque. (Voir Littérature juive au Canada.) En musique, on compte parmi les Juifs de renom Louis Applebaum, Milton Barnes, Alexander Brott, Harry Freedman, Srul Glick, Oskar Morawetz, et John Weinzweig. Dans les arts de la scène, on trouve Lloyd Bochner, Pauline Donalda, Lorne Greene, John Hirsch, ainsi que Wayne and Shuster. En journalisme, Barbara Frum et Peter C. Newman sont des figures reconnues. Certains Juifs occupent également des postes importants dans les affaires publiques (voir David Barrett; David Croll; Herb Gray; Bora Laskin; David Lewis; Stephen Lewis) et dans la vie économique (voir Famille Bronfman; Famille Reichmann; Sam Steinberg). La génération actuelle de Juifs canadiens compte des écrivains, des cinéastes, des musiciens, des journalistes, des gens d’affaires, des politiciens, des fonctionnaires et des chercheurs de premier plan.