Peuplement
L’établissement humain en Nouvelle-Écosse date de la fin de la dernière ère glaciaire, il y a environ 13 000 ans, lorsque des groupes de chasseurs arrivent dans la région pour chasser le caribou. La tradition orale fait de ces chasseurs les pères fondateurs du peuple Micmac, qui ont occupé un territoire s’étendant de la péninsule gaspésienne à l ’île du Cap-Breton qu’ils appelaient Mi'kma'ki. Les Micmacs ne s’établissent pas de façon permanente, mais se déplacent selon les saisons entre régions côtières, où ils pêchent et chassent durant l’été, et régions continentales en hiver, pour y chasser l’orignal, le caribou, le rat musqué et l’ours. Une des régions côtières utilisées par les Micmacs était appelée « Jipugtug », plus tard anglicisée comme « Chebucto », qui signifie « le plus grand port. » Prospère, le peuple micmac impressionne d’ailleurs les premiers Européens.
En 1746, le gouvernement britannique établit la première colonie en Amérique du Nord, autour de la Halifax d'aujourd'hui. Cette colonisation s'explique par diverses raisons, pour contrer la présence de la religion catholique en Acadie d’une part et, de l’autre, de l’armée française à Louisbourg, mais aussi et surtout pour exploiter la très lucrative pêche à la morue. En 1749 arrive le Colonel Edward Cornwallis, menant à sa suite plus de 2 500 colons pour la plupart pauvres et venus d'Angleterre. Cornwallis choisit Chebucto, deuxième plus grand port libre de glace au monde, pour y installer la première colonie. D’abord appelée Chebucto, elle est bientôt renommée Halifax en l’honneur de George Dunk, comte d’Halifax et dirigeant du Bureau de commerce et des plantations, qui a piloté le projet de colonisation. Les premiers colons reçoivent des lots gratuits, mais très peu de maisons sont bâties avant l'arrivée de l’hiver. Certains colons restent sur les bateaux, d’autres meurent, et plus de 1 000 d'entre eux partent pour Boston et d’autres destinations étasuniennes. Malgré tout, des marchands, dont beaucoup cherchent à fuir leurs dettes ou à profiter des fonds investis dans la colonie, arrivent de Nouvelle-Angleterre. La résidence du gouverneur, une église anglicane, des quais, des maisons en bois et de modestes installations de défense sont construites dans l’année. Pour accroître la population, des Allemands, qualifiés de « Protestants étrangers », sont recrutés et installés juste au nord de la ville.
Les relations entre Anglais et Micmacs sont tendues. Ces derniers sentent que les Anglais se sont approprié leur territoire sans leur consentement, et les officiers anglais refusent au départ la coutume qui veut que l’on échange des présents pour l’utilisation des terres. Cornwallis veut mettre le peuple micmac sous son autorité, mais essuie un refus. Par représailles, Cornwallis offre des récompenses pour les scalps des micmacs. Les Micmacs répondent en déclarant la guerre aux Anglais en 1749. Les Français à Louisbourg encouragent ce conflit en fournissant des armes et de l’argent aux Micmacs. Les Micmacs attaquent les colonies anglaises et remportent la victoire à Dartmouth en 1751.
En août 1755, les Anglais déportent les Acadiens, descendants des colons français, parce qu’ils leur apparaissent comme une menace potentielle. La déportation de la population acadienne et la capture anglaise de l’île Royale et de l’île Saint-Jean mettent un terme à l’influence française dans la région. Les Micmacs se retrouvent ainsi seuls face aux Anglais. Leurs chefs signent un traité de paix avec les officiers britanniques en 1761. Mais la Révolution américaine (1775-83) pousse les Britanniques à renforcer leur présence militaire à Halifax et amène un flux important de réfugiés loyalistes. Ces facteurs font pencher la balance en défaveur des Micmacs dans la région, qui sont rapidement dépossédés des terres qu’il leur reste.
Développement
Halifax est en marge du commerce canadien, nord-américain et nord-atlantique. Son emplacement explique sa croissance plus lente que celle des autres grandes villes canadiennes. Jusqu’au début de 19e siècle, l’exportation du poisson et des produits de base forestiers est modeste et comporte certains risques. Durant les Guerres napoléoniennes (1793-1815), l’activité militaire soutient l’économie locale, puisque l’Angleterre et la Marine royale ont besoin d’un approvisionnement continu en bois. Plus tard, la croissance économique repose sur la privatisation et le transport et commerce maritimes, en particulier dans les Caraïbes, ce qui fait croître la richesse et la population. Cet « âge d’or » de prospérité culmine vers le milieu du 19e siècle. Durant ces années, Enos Collins établit la Halifax Banking Company et Samuel Cunard fait fortune dans la ville.
En 1854, l’ère maritime est surpassée par la construction du chemin de fer et le nouvel industrialisme des années 1870, ce qui permet de relier Halifax au reste de l’économie du continent. À la fin du siècle, cette croissante d'Halifax et Dartmouth comprend la construction d’une usine de coton, d'une fabrique de cordages, de deux raffineries sucrières et d’une usine de construction de wagons. Cette prospérité ne dure pourtant pas. Certaines entreprises sont détruites durant l’explosion d’Halifax en 1917. En outre, l’absence de ressources locales, la faible population de la ville, la distance des marchés et la concurrence du centre du Canada limitent la croissance de l’industrie dans la région.
Au début de la Première Guerre mondiale, la Banque de Nouvelle-Écosse et la Banque des marchands d’Halifax, désormais Banque Royale, s'installent à Toronto et à Montréal. Halifax concentre ses efforts sur la solidification de ses infrastructures ferroviaires et maritimes, incitée par les terminaux maritimes d’importances construits en 1913 pour exporter les céréales des prairies.
Les guerres du 20e siècle permettent encore une fois à Halifax d’affirmer sa position stratégique de port majeur pour approvisionner l’Europe. Mais depuis les années 1950, la croissance économique et le développement d'Halifax découlent surtout de la distribution en gros, du transport, des emplois gouvernementaux, de l’éducation universitaire et d’établissements spécialisés comme le célèbre Institut océanographique de Bedford.
Paysage urbain
À ses débuts, Halifax s’étendait au nord et au sud sur plusieurs kilomètres autour du port, encadrée à l’ouest par la Citadelle et les Commons. Symétrique, la ville est constituée de rues en pente perpendiculaires au bord de l’eau. Le chantier maritime, construit en 1759, est situé dans les quartiers ouvriers au nord. Les banlieues au sud et de larges domaines au nord-ouest logent les classes moyennes et supérieures. Près de l’Église anglicane St. Paul, dans la place Grand Parade (1750) sont sis la Chambre des Communes (1800), la Province House (1818) et d’autres établissements importants et résidences témoignant du riche patrimoine architectural de style géorgien d’Halifax. À Dartmouth, les écluses du Canal Shubenacadie et les usines sur les rives rappellent les activités économiques du 19e siècle. Les jardins publics, ouverts en 1867, sont inspirés des jardins du nord de l’Angleterre. Le parc Point Pleasant d’Halifax (1866) était au départ une réserve militaire, comme le Park Stanley de Vancouver.
Durant les années 1950, la majeure partie de la péninsule était occupée. Comme la ville est un centre ferroviaire et de transport, elle est presque entièrement encerclée de ports et de chemins de fer. L’importance de Dartmouth comme secteur résidentiel croît rapidement avec la construction des ponts Angus L. Macdonald (1955) et A. Murray MacKay (1970) qui la relient au port d’Halifax. Un rapport de 2008 prédit que d’ici 2016-2036, un autre pont devra être construit pour répondre au volume d’automobilistes toujours croissant. Les banlieues de Bedford et Sackville reçoivent elles aussi la croissance de population de la ville.
La croissance industrielle d'Halifax a des effets dévastateurs sur la communauté africaine néo-écossaise d'Africville, située au bord du bassin de Bedford. Cette communauté accueillait les résidents noirs d’Halifax depuis le milieu du 19e siècle, mais était négligée par la ville, qui ne lui a fourni ni eau courante, ni installation d’assainissement, ni dépotoir à proximité. En 1961, le conseil municipal vote le déplacement des résidents d’Africville pour permettre le développement industriel. Malgré les protestations des résidents qui déplorent n’avoir jamais été consultés, les évictions ont lieu; Africville est démolie et les terres sont converties en parc municipal. Devenu site historique national en 1996, il continue de servir de symbole de l’identité culturelle noire de Nouvelle-Écosse.
Le centre-ville d’Halifax a été ravivé par des efforts de développement commercial près de la place centrale et tout au long des rives. Les tours des banques nationales dominent le panorama. Des projets de restaurations incluent le Scotia Square, des propriétés historiques, et le musée maritime de l’Atlantique, la galerie d’art de Nouvelle-Écosse et un palais de justice. De la même façon, le noyau historique de Dartmouth est restauré. Les quartiers du centre-ville des deux villes montrent cet effort de préservation du patrimoine et des maisons bourgeoises. Le processus HRMbyDesign, un partenariat public-privé, est lancé en 2005 et a pour but de promouvoir le développement économique de la ville tout en conservant son caractère historique.
Population
Lors de la fondation d’Halifax en 1749, ses habitants sont surtout anglais, irlandais et écossais. Peu de temps après, ils sont rejoints par des immigrants d'Allemagne et d'Amérique. La population noire, en partie venue d’Afrique et en partie fuyant l’esclavage aux États-Unis, s’installe à Halifax et dans les environs dès le début du 18e siècle. Les Black Loyalists ayant soutenu les Britanniques lors de la Révolution américaine forment le premier groupe important de Noirs à s’installer en Nouvelle-Écosse. Des catholiques irlandais fuyant la famine de la pomme de terre qui atteint à son paroxysme dans les années 1840, arrivent également à Halifax entre le début et la moitié du 19e siècle. Vers la fin de ce siècle, les immigrants vont pour la plupart directement vers l’Ontario et l’Ouest canadien, au détriment d’Halifax. La croissance accuse un ralentissement, étant dépendante de la natalité et des migrants de la Nouvelle-Écosse rurale. Lors de la Confédération en 1867, Halifax est la quatrième plus grande ville du Canada, mais elle diminuera ensuite en importance. L’agrandissement de la ville vers l’ouest en 1969 accroît la population de façon considérable, tout comme la fusion des municipalités environnantes en 1996. Nombre de nouveaux arrivants à Halifax-Dartmouth ne sont que de passages; employés des forces armées, fonctionnaires, employés d'entreprises nationales ou d'instituts de recherche.
Selon le recensement de 2021, les personnes qui déclarent une origine écossaise constituent le groupe ethnique le plus important, soit 23,9 % de la population de la ville. Elles sont suivies par celles déclarant des origines anglaises (22,9 %) et irlandais (21,4 %). Les minorités visibles représentent 16,8 % de la population de la ville, les Noirs, les Sud-Asiatiques, les Chinois et les Arabes constituant les communautés les plus importantes de ce groupe. Les peuples autochtones représentent 3,8 % de la population d'Halifax.
Économie et main-d’œuvre
Halifax est un centre économique majeur qui constitue plus de la moitié de l’économie de la province. Sa croissance économique est semblable à celle des autres grandes villes de l’est du Canada, et repose sur les services publics et privés, qui constituent une base économique sûre. Le commerce, l’assistance sociale, la santé, l'éducation et l’administration publique y sont des secteurs économiques d’importance, tout comme l’hébergement et les services de restauration, la finance et la construction. Parmi les employeurs d’importance, on compte la Base des Forces canadiennes d’Halifax, la Capital District Health Authority, l’Université Dalhousie et la Nova Scotia Power Corporation. Un projet de construction navale de la Marine royale canadienne créera aussi de nouveaux emplois en 2030.
Transport
Halifax est le principal port de Maritimes, accueillant plus de 1 500 navires par an. Le port d’Halifax est constitué de deux terminaux à conteneurs, qui sont en phase d'être agrandis et modernisés. Les conteneurs reçus sont envoyés par train le long du réseau des Chemins de fer nationaux du Canada (CN). Ce réseau succède au Chemin de fer Intercolonial, dont le siège social a été pendant un moment situé à Halifax en 1872. Les rails s’étendant le long des rives du sud-ouest et de l’est sont désormais rendus caducs par le transport routier qui achemine les produits comme le poisson frais et le homard dans les marchés éloignés. Via Rail offre un service ferroviaire voyageur, malgré des horaires réduits. L’aéroport international Stanfield, construit en 1960, est le principal aéroport à service complet du Canada atlantique, avec plus de 3,6 millions de passagers par an. En 2004, le Halifax Gateway Council est créé pour améliorer l’efficacité du transport aérien, ferroviaire, maritime et routier d’Halifax.
Communications
Halifax a une riche histoire littéraire et une grande expérience de l'imprimerie. En effet, le premier journal canadien est le Halifax Gazette, imprimé pour la première fois en 1752. Le Novascotian, datant du 19e siècle, est également un journal célèbre qui servait de publicité aux réformes politiques de Joseph Howe. Ces deux journaux n’existent plus, mais sont remplacés par le quotidien Chronicle-Herald. Halifax est aussi la ville qui a imprimé le premier magazine en 1789, le Nova-Scotia Magazine and Comprehensive Review of Literature, Politics, and News. Halifax accueille aussi le premier libraire du Canada anglais, James Rivington, qui commence à vendre des livres en 1761, et la première bibliothèque publique du Canada, en 1864. La ville est l'un des principaux lieux d’émissions régionales de la CBC, qui produit de la musique FM et des journaux télévisés, et de CTV Atlantique et ses émissions en direct.
Gouvernement et politique
La continuité et le compromis sont les mots d’ordre en politique haligonienne, mais de nombreuses réformes sont adoptées au fil des ans. La première assemblée élective du Canada a lieu à Halifax en 1758 (voir Gouvernement représentatif). Jusqu’à son intégration en tant que ville en 1841, les affaires locales sont gouvernées par les autorités coloniales, une « clique de magistrats ». Joseph Howe mène une réforme pour qu’après l’intégration d’Halifax, un maire élu et des conseillers municipaux représentant les différentes circonscriptions gèrent la ville.
Ce système dure pendant plus de 150 ans, jusqu’au 1er avril 1996, lorsqu’est créé le Gouvernement de la municipalité régionale d’Halifax dans un effort pour réduire les coûts et accroître l’efficacité. Halifax, Dartmouth, Bedford et le reste du comté d’Halifax perdent leur indépendance. Un maire et 23 conseillers gouvernent désormais les affaires municipales. En 2008, la province passe la loi instituant la municipalité régionale d’Halifax, aussi appelée la Charte de la municipalité régionale d’Halifax, qui octroie de nouveaux pouvoirs de planification. La politique ne joue qu’un rôle mineur dans le gouvernement local, malgré des divisions religieuses et de classe. Un système d’éducation double est introduit dans les années 1860 : des écoles catholiques pour répondre aux besoins de l’importante population irlandaise catholique, et d’autres écoles publiques séculaires. Toutefois, l’annexion en 1969 des banlieues d’Halifax et la fermeture de nombreuses écoles dans le centre-ville d’Halifax mettent fin à ce système. De même, une entente tacite datant d’il y a cent ans qui visait à alterner les maires catholiques et protestants prend fin en 1955 lorsque Leonard A. Kitz, qui est juif, est élu maire d’Halifax.
Trois maires se sont succédé depuis la formation de la municipalité régionale d’Halifax en 1996, tous politiciens aguerris avant leur entrée en fonction. Walter Fitzgerald, qui était maire lors de cette formation en 1996, est élu la même année pour un mandat dans la nouvelle municipalité. Il finit toutefois en troisième place aux élections de 2000. Peter Kelly, ancien maire de Bedford, devient maire en 2000 après une course serrée, et reste en fonction pendant 12 ans. Pendant son investiture, il présente ses excuses aux habitants d’Africville et chapeaute la restauration du port, même s’il est accusé de communiquer maladroitement au sujet du bris d’une usine d’assainissement des eaux en 2009. Il ne tente pas sa chance aux élections de 2012 et c’est le libéral Mike Savage, député de Dartmouth-Cole Harbour, qui remporte une victoire écrasante.
Vie culturelle
Halifax est le centre culturel de la Nouvelle-Écosse, avec ses attractions musicales, artistiques et théâtrales. Les officiers, à l’époque où Halifax est une ville de garnison, soutiennent ces activités et y prennent part. Le Théâtre Neptune, le Nova Scotia College of Art and Design et l'Orchestre symphonique de la Nouvelle-Écosse poursuivent cette tradition. La galerie d’art d’Halifax accueille, en plus de sa collection permanente, une foule d’expositions. Thomas Chandler Haliburton, Thomas McCulloch, Thomas Raddall et Charles Ritchie sont tous des écrivains connus qui peuvent être associés à la ville d’Halifax. Hugh MacLennan, lui aussi écrivain connu, dresse, dans Barometer Rising, un portrait du drame entourant l’explosion d’Halifax en 1917 dans le nord de la ville, que commémore la tour Bell dans le Fort Needham Memorial Park.
Des expositions historiques ont aussi lieu au Musée d’histoire naturelle de Nouvelle-Écosse et au Musée maritime de l’Atlantique, accompagnés dans leur effort pour préserver l’histoire par les Archives publiques de Nouvelle-Écosse. Le parc historique de la citadelle d’Halifax surplombe le port et est un site touristique de choix. Des organisations ethniques de longue date, comme la Royal St.George’s Society, la Scots: North British Society (1768) et la Charitable Irish Society (1786) partagent aussi cette mission. En 1996, le quai 21, point d’entrée au Canada pour plus d’un million d’immigrants entre 1928 et 1971, devient un site historique national, et le Musée canadien de l'immigration y ouvre ses portes en 1999. Octobre est nommé mois de l’histoire micmaque, qui commence chaque année par la célébration le 1er octobre de l’anniversaire du Traité de 1986, où la Cour suprême avait donné aux Micmacs les droits de chasse, de pêche et cueillette comme moyens de subsistance.
Les universités d'Halifax sont nombreuses, dont la plupart sont rattachées à la religion. Saint Mary’s (1841) est la plus vieille université anglaise catholique au Canada. L’Université de King’s College, d’abord une institution anglicane à Windsor en 1789, déménage à Halifax en 1923. Mount Saint Vincent, une université depuis 1966, est fondée en 1873 par les Sœurs de la Charité comme pensionnat pour jeunes filles et est habilitée à décerner des diplômes en 1925. Dalhousie est fondée en 1818 sans aucune affiliation religieuse. En 2006, l’université dépasse les 100 000 diplômés et se joint au Nova Scotia Agricultural College, qui devient le Dalhousie’s Faculty of Agriculture. Le Nova Scotia College of Art and Design, fondé en 1925, devient plus tard le premier établissement d’arts habilité à décerner des diplômes au Canada. Le Nova Scotia Community College offre des programmes spécialisés au Nautical Institute, à la School of Fisheries et à l’Aviation Institute.
Le sport amateur, plus que professionnel, caractérise les loisirs haligoniens. Le voilier, l’aviron, le canot, le curling et la natation, entre autres sports, ont néanmoins permis l'émergence de champions nationaux. Le lac Banook à Dartmouth et le club de canotage de Banook ont été les hôtes de championnats internationaux, et le centre Metro du centre-ville a accueilli les championnats nationaux de basketball et de volleyball. En 2007, Halifax entre dans la course pour être l’hôte des Jeux du Commonwealth de 2014, mais l’abandonne finalement, prétextant que les coûts occasionnés seraient trop élevés. La ville accueillait toutefois en 2011 les Jeux d’hiver du Canada, un événement de deux semaines où se rassemblaient 2 700 athlètes de 800 communautés différentes.