Félix Awards. Annual awards gala established in 1979 by ADISQ to promote the Quebec recording industry and its artists. The first president of ADISQ, Gilles Talbot, launched the idea of an annual gala because many Quebecois artists were dissatisfied that they were nominated only rarely to compete in the annual Juno Awards.
Isabelle Boulay at the 2005 ADISQ Gala
Singer Isabelle Boulay with two Félix Awards at the ADISQ Gala in Montreal, 30 October 2005.
(photo by Michel Ponomareff, courtesy Getty Images)
Les premiers Félix sont décernés le 23 septembre 1979, à l'Expo-Théâtre de Montréal. Le gala est organisé par Guy Latraverse et télédiffusé sur les ondes de la SRC. Les prix baptisés en l'honneur de Félix Leclerc sont alors au nombre de 28 et couvrent les principaux genres musicaux et tous les domaines de la réalisation de disques et de spectacles. Parmi les gagnants du premier gala figurent Claude Dubois, Serge Fiori et Richard Séguin.
Le Gala de l'ADISQ - prix Félix se déroule tous les ans et gagne rapidement en po
The first Félix gala was held on 23 Sep 1979, at Montreal's Expo-Theatre. The event was organized by Guy Latraverse, and televised on the CBC network. The awards, named in honour of Félix Leclerc, then numbered 28 and covered the main musical genres and all aspects of recording and entertainment production. Among the winners at the first gala were Claude Dubois, Serge Fiori, and Richard Séguin.
The annual gala grew rapidly in popularity and with television ratings reaching approximately two million viewers, the Gala de l'ADISQ-Prix Félix has become one of the most widely viewed special televised events in Quebec. In coordination with the activities leading up to the gala, ADISQ also produces special programs for Radio-Canada and ARTV dedicated to highlighting nominated artists and to introducing musicians from diverse musical backgrounds to the general public. The results of these promotional efforts are considerable, and the gala has an appreciable effect upon the popularity of artists and record sales.
The number and categories of awards have evolved over the years. The televised gala honours the best-selling album of the year as well as best album in the genres of pop, pop-rock, and rock. Other categories include best songwriter, best song, best female and male vocalists, best group, and best debut artist. The best show of the year is also awarded in the genres of singer/songwriter, comedy, and vocalist. Another award honours the Quebec artist who is the most popular outside of Quebec.
Many other Félix trophies are awarded at a special non-televised ceremony preceding the gala. Categories include: album of the year in the genres of alternative, classical (large ensemble), classical (soloist and/or small ensemble), country, contemporary folk, hip hop, comedy, jazz, youth, world music, traditional, electronic music or techno, instrumental, and original soundtrack. Trophies are also awarded for best music video as well as for the Quebec artist with the most success in a language other than French. During this ceremony, awards are also attributed for excellence in the recording industry. Trophies are awarded for best event, publisher, promotional team, public relations, CD label, producer, sound engineer, concert hall, choreographer, lighting design, arranger, distributor, Web site, and agent of the year. Awards are also given for the best television program in the genres of comedy and chanson.
In contrast to the Juno Awards, whose nominations are based on record sales, the nominations and the awarding of the Félix Award are decided by juries composed of members of ADISQ, including delegates from Quebec recording industry companies as well as the directors of the magazine Le Palmarès. In 1989, ADISQ introduced a new method of popular ballot to choose the public's favourite female and male singers. Among the principal recipients of the Félix Award in this category are Claude Dubois, Ginette Reno, and Céline Dion.
At the beginning of the 1980s, ADISQ reorganized its juries and began to base its decisions more and more on standards of quality. In 1983 lyricist Luc Plamondon (the song of the year:'J't'aime comme un fou') created a great commotion by taking advantage of his appearance at the gala, in the presence of Quebec and Canadian ministers, to denounce the copyright law. In 1990, Céline Dion publicly refused the Félix Award for anglophone artist of the year, protesting that she did not consider herself to be an anglophone artist.
pularité. Avec des cotes d'écoute à la télévision d'environ deux millions de téléspectateurs, le Gala de l'ADISQ - prix Félix devient l'un des évènements spéciaux télévisés les plus regardés au Québec. Avec les activités de préparation du gala, l'ADISQ produit aussi des émissions spéciales pour Radio-Canada et ARTV pour mettre l'accent sur les nominations des artistes et faire connaître au grand public des musiciens de différents horizons musicaux. Les résultats de ces efforts promotionnels sont considérables et le gala produit un effet appréciable sur la popularité des artistes et les ventes de disques.Le nombre et les catégories de prix évoluent au cours des années. Le gala télévisé récompense l'album le plus vendu de l'année ainsi que les meilleurs albums pop, pop-rock et rock. Parmi les autres catégories, nommons celles de l'auteur ou compositeur de l'année, de la chanson populaire de l'année, de l'interprète masculin de l'année et de l'interprète féminine de l'année, du groupe de l'année et de la révélation de l'année. Le meilleur spectacle de l'année est aussi récompensé dans les catégories auteur-compositeur-interprète, humour et interprète. Un autre prix est décerné à l'artiste québécois s'étant le plus illustré hors du Québec.
Beaucoup de prix Félix sont donnés lors d'une cérémonie spéciale non-diffusée à la télévision qui précède le gala. Ces prix récompensent les albums de l'année dans les catégories suivantes : alternatif, classique (orchestre et grand ensemble), classique (soliste ou petit ensemble), country, folk contemporain, hip-hop, humour, jazz, jeunesse, musiques du monde, traditionnel, musique électronique ou techno, instrumental, et bande sonore originale. Des trophées sont aussi remis pour le vidéoclip de l'année ainsi que pour l'artiste québécois s'étant le plus illustré dans une langue autre que le français. Pendant la cérémonie, des prix sont aussi attribués pour l'excellence dans l'industrie du disque. On donne des trophées pour l'évènement, l'éditeur, équipe de promotion, l'équipe de relations de presse, la maison de disques, le producteur, le sonorisateur, la salle de spectacle, le chorégraphe, le concepteur d'éclairage, l'arrangeur, le distributeur, le site Internet et l'agence de spectacle de l'année, entre autres. Des trophées sont aussi remis pour la meilleure émission télévisée dans les catégories chanson et humour.
Contrairement aux Juno Awards, dont les mises en nomination dépendent des ventes de disques, les mises en nomination et l'attribution des prix Félix sont décidées par des jurys composés de membres de l'ADISQ, incluant des délégués de l'industrie du disque québécoise ainsi que les directeurs du magasine Le Palmarès. En 1989, l'ADISQ introduit un nouveau mode de scrutin populaire pour choisir le chanteur et la chanteuse préférés du public. Au nombre des principaux récipiendaires de prix Félix, on trouve Claude Dubois, Ginette Reno et Céline Dion.
Au début des années 1980, l'ADISQ réaménage la composition de ses jurys et fonde de plus en plus ses décisions sur des critères de qualité. En 1983, le parolier Luc Plamondon (chanson de l'année : « J't'aime comme un fou ») crée tout un émoi en profitant de sa présence au gala pour dénoncer, en présence des ministres québécois et canadiens, la Loi sur le droit d'auteur. En 1990, Céline Dion refuse publiquement le prix Félix de l'artiste anglophone de l'année, ne se considérant pas comme une artiste anglophone.