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James Norcop

James Michael Norcop, administrateur, baryton (né le 29 septembre 1930 à Oxnard, Californie). James Norcop déménage au Canada en 1965 pour y administrer le Vancouver Opera; c’est le début d’une longue carrière en tant que découvreur et mentor de jeunes talents. Il s’installe à Toronto en 1967 afin de travailler en collaboration avec le Conseil des arts de l’Ontario (CAO) et la Fédération des orchestres symphoniques de l’Ontario, tout en étant le directeur général fondateur de l’organisme Coordinated Arts Services. Il crée deux prix à la Faculté de musique de l’Université de Toronto et est l’un des membres fondateurs du Conseil d’administration de la Art Song Foundation of Canada. Le Concours musical international de Montréal crée aussi en son honneur la Bourse de développement de carrière James-Norcop, d’une valeur de 50 000 $.

James Norcop

Formation et début de carrière

Enfant, James Norcop est déjà chanteur professionnel dans la Robert Mitchell Boychoir, à Hollywood, faisant notamment apparition dans des concerts et des films (dont Going My Way (v.f. La Route semée d’étoiles)de Leo McCarey). Après avoir obtenu son baccalauréat en arts de la University of Southern California en 1952, il suit des cours de musique (1955-1958) et de chant en Europe (1958-1960). Il donne des concerts à Zurich, Salzbourg et Vienne. On compte parmi ses professeurs de chant Gwendolyn Koldofsky, Ria Ginster, Georg Hartmann et Kurt Rapf, pour ne nommer que ceux-là.

Après son retour aux États-Unis, James Norcop est stagiaire en administration à la Ford Foundation ainsi qu’administrateur d’activités artistiques au Greek Theatre de Los Angeles. Il travaille aussi auprès de Columbia Artists Management en plus d’être directeur adjoint du Seattle Symphony Orchestra entre 1963 et 1965.

Carrière au Canada

James Norcop déménage au Canada en 1965 afin d’y administrer le Vancouver Opera. Il y crée le programme de formation du Vancouver Opera ainsi que le British Columbia Opera Ensemble, qui serviront tous deux à forger la carrière de chanteurs et de chanteuses canadiens comme Lyn Vernon, Riki Turofsky et Judith Forst. En 1967, il s’installe à Toronto en tant que responsable du secteur musical pour le POCA (qui est aujourd’hui le Conseil des arts de l’Ontario (CAO)) et directeur général de la Fédération des orchestres symphoniques de l’Ontario. Il est également fondateur et directeur général de Coordinated Arts Services (1968-1970).

James Norcop retourne au Conseil des arts de l’Ontario en tant que conseiller spécial chargé du programme des artistes et des concerts en plus de mettre sur pied Contact, le congrès annuel du Conseil, qui rassemble des employeurs et des interprètes de partout au Canada. En 1972, il conçoit et publie le répertoire des musiciens (qui deviendra plus tard le catalogue Ontour du Conseil des arts de l’Ontario), soit le prototype du Touring Directory du Conseil des arts du Canada. En 1974, James Norcop se voit confier de nouvelles responsabilités, dont la direction du programme de tournée du Conseil des arts de l’Ontario pour tous les arts de la scène.

Fin de carrière

L’épouse de James Norcop, Charlotte Holmes, est responsable de la danse et du théâtre au sein du CAO de 1967 à 1978, où elle devient cadre dirigeante responsable des opérations du Conseil. Le couple prend sa retraite du CAO en 1982.

James Norcop reprend sa carrière de chanteur après cette retraite. Il étudie avec Martial Singher à la Music Academy of the West à Santa Barbara, puis passe plusieurs années en tant qu’interprète et enseignant.

Bourses et distinctions

Dévoué depuis ses débuts au mentorat et à l’encouragement des jeunes chanteurs, James Norcop crée deux prix au sein de la Faculté de musique de l’Université de Toronto : le prix Jim et Charlotte Norcop pour le chant et le prix Gwendolyn Williams Koldofsky pour l’accompagnement. Il fonde et dirige en outre le programme Art of Song au Toronto Summer Music Festival, en plus d’être l’un des membres fondateurs du Conseil d’administration de la Art Song Foundation of Canada. Le Concours musical international de Montréal crée en aussi en son honneur la Bourse de développement de carrière James-Norcop, d’une valeur de 50 000 $.