Anthony Henday, explorateur (probablement né sur l’île de Wight en Angleterre). Anthony Henday a voyagé plus loin dans l’ouest du Canada que tout autre Européen avant lui. Son journal contient des aperçus importants sur la manière dont vivaient possiblement les peuples autochtones à cette époque.
Carrière
En tant qu’employé de la Compagnie de la Baie d’Hudson au York Factory au Manitoba, Anthony Henday se porte volontaire pour une mission visant à encourager les peuples autochtones des régions éloignées à venir faire de la traite. En juin 1754, il part en compagnie de Cris sur la rivière Hayes. Le groupe remonte la rivière Saskatchewan, puis continue ensuite à pied, apparemment le long de la rivière Battle, et ils rencontrent de nombreux Assiniboines sur leur trajet.
Il semblerait qu’à l’automne, ils sont au sud-est de l’emplacement actuel de Red Deer en Alberta, lorsqu’ils découvrent un grand camp d’« Archithinues » (Pieds-Noirs ou Gros Ventres). Anthony Henday et quelques-uns des Cris passent une partie de l’hiver dans les environs. Au printemps, ils descendent la rivière Saskatchewan Nord. Les Cris sont des intermédiaires dans la traite des fourrures, ils collectent les fourrures auprès d’autres peuples autochtones lorsqu’ils voyagent vers l’est. Les meilleures fourrures sont vendues aux postes français qui sont situés sur le cours inférieur de la rivière Saskatchewan. Le reste est apporté à York Factory, où le groupe arrive en juin 1755. En 1759, Anthony Henday retourne vers l’ouest durant une autre année, cette fois accompagné d’« Archithinues ». En 1762, il quitte le service de la Compagnie de la Baie d’Hudson et il retourne probablement en Angleterre. Décrit par Andrew Graham comme étant un homme « audacieux et entreprenant », il s’estime mal récompensé pour ses grandes épreuves. (Voir aussi Exploration.)