Callbeck, Catherine | l'Encyclopédie Canadienne

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Callbeck, Catherine

Elle revient en politique en 1988, sur la scène fédérale cette fois, en tant que députée libérale de la circonscription de Malpeque (Île-du-Prince-Édouard). À la suite de la démission de Joe Ghiz, premier ministre de l'Île-du-Prince-Édouard, elle annonce son intention de lui succéder.
Callbeck, Catherine
Callbeck est la premi\u00e8re femme \u00e0 diriger une province canadienne (premi\u00e8re ministre de l'\u00ce.-P.-\u00c9.).

Callbeck, Catherine

 Catherine Callbeck, femme d'affaires, femme politique, première ministre de l'Île-du-Prince-Édouard (Central Bedeque, Î.-P.-É., 25 juill. 1939). Bachelière en commerce et en sciences de l'éducation (Mount Allison et Dalhousie), Callbeck enseigne brièvement l'administration des affaires au niveau secondaire avant d'occuper un poste de direction dans l'entreprise familiale de commerce de détail à l'Île-du-Prince-Édouard. En 1974, elle se présente comme libérale dans une circonscription provinciale et remporte ses élections. Elle occupe simultanément les postes de ministre de la Santé et des Services sociaux, et de ministre déléguée aux Affaires des personnes handicapées jusqu'en 1978, année où elle démissionne de ses différentes fonctions et retourne au milieu des affaires. Elle accepte aussi un poste de direction au sein de l'Institut de recherche en politiques publiques (organisme canadien).

Elle revient en politique en 1988, sur la scène fédérale cette fois, en tant que députée libérale de la circonscription de Malpeque (Île-du-Prince-Édouard). À la suite de la démission de Joe Ghiz, premier ministre de l'Île-du-Prince-Édouard, elle annonce son intention de lui succéder. Elle est élue à la tête du Parti libéral de cette province en janvier 1993, devenant ainsi première ministre de l'Île-du-Prince-Édouard et la deuxième femme à assumer cette fonction au Canada. Elle convoque des élections générales dès sa nomination et le Parti libéral est reporté au pouvoir avec une forte majorité. En août 1996, les sondages défavorables au gouvernement qu'elle dirige l'amènent à démissionner. Elle revendique les réalisations suivantes : budget équilibré, réforme de l'éducation et réforme du système électoral.